Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 071 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Urgons à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Vielle-Tursan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (62,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), forêts (17,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Vielle-Tursan est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[16],[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 151 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 70 sont en aléa moyen ou fort, soit 46 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Toponymie
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Les tumulus de la lande Mesplède, souvent cités comme "les tumulus de Vielle-Aubagnan"[21], se trouvent sur Vielle[22], entre Vielle à l'est et Aubagnan à l'ouest[23].
L'un de ces tumulus, exploré en 1914 par Pierre-Eudoxe Dubalen[24], a livré parmi son mobilier les restes de deux fragments que l'on interprète aujourd’hui comme deux phiales en argent avec des inscriptions ibériques[25] particulièrement intrigantes. La sépulture a été datée par son mobilier de l'époque du second âge du fer, et vraisemblablement de la fin du IIe siècle av. J.-C.[26]. Les phiales auraient été fabriquées dans un atelier de la basse vallée de l'Èbre à la fin du IIIe siècle av. J.-C.[22]. Ces inscriptions ont fait l'objet d'une abondante littérature scientifique[26] ; à ce jour les débats ont toujours cours quant à l'interprétation de cette découverte pour déterminer la part et les modalités de l'influence ibérique en Aquitaine avant la conquête romaine[27],[28],[29].
Époque gallo-romaine, Moyen Âge
Probablement occupé dès la période gallo-romaine, le site de Vielle-Tursan s'est développé autour d'un castrum dont l'existence était mentionnée en 1279 et qui fut construit sur une pointe du promontoire où est le village. Vielle-Tursan fut avec Urgons une des seigneuries de la famille Castelnau. Par son testament du , Raymond Bernard de Castelnau, se préparant à partir pour l'Angleterre, désire être enseveli en l'église de Vielle, s'il vienne à mourir en pays étranger.
Temps modernes
Au XVIe siècle, Vielle n'appartient plus au Castelnau. On y trouve en 1566, Antoine de Montesquieu, seigneur de Sainte-Colombe, ensuite Jehan d'Artiguenave, originaire de Mont-de-Marsan. Pierre d'Artiguenave épousa Thérèse de Chambre. Plus tard, la baronnie de Vielle passa aux d'Antin, de Sauveterre-de-Béarn. Pierre d'Antin prit part à l'assemblée des Trois Ordres en 1789 à Tartas.
À un certain moment, Vielle fut en possession de l'abbaye de Saint-Sever. C'est sans doute alors que les moinesbénédictins ont mis à l'honneur la culture en Tursan. Vielle fut renommée pour ses crus dont la gloire atteint son apogée au XVIIe siècle.
En 1759, Vielle-Tursan est désigné sous le nom de Vielle-en-Chalosse, la Chalosse prise ici dans un sens extensif.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2022, la commune comptait 283 habitants[Note 2], en évolution de +9,27 % par rapport à 2016 (Landes : +5,78 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le lavoir : la source qui l'alimente date de l'époque quaternaire. Le lavoir date de 1891. On y accède très aisément depuis la place de la Mairie. Le linge était lavé avec des cendres. Le lavoir était considéré comme un lieu de rencontre entre les habitants du village. Ses abords sont fleuris et invitent au repos ou à la méditation. Son entretien est assuré par les adhérents du Club du 3e âge et la municipalité.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ ab et c
« Vielle-Tursan, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Dubalen 1926] Pierre-Eudoxe Dubalen, « Tumulus de Vielle-Aubagnan », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 23, no 12, , p. 315-316 (lire en ligne [sur persee]).
↑ a et b[Hébert 1990] Jean-Claude Hébert, « Les deux phiales à inscriptions ibériques du tumulus n° 3 de la lande « Mesplède » à Vielle-Aubagnan (Landes) », Bulletin de la Société de Borda, no 417, , p. 1-40 (lire en ligne [PDF] sur archeolandes.com, consulté en ).
↑[Dubalen 1914] Pierre-Eudoxe Dubalen, « Tombes aquitaniques », Revue des Études Anciennes, vol. 16, no 2, , p. 217-218 (lire en ligne [sur persee]).
↑[Gorrochategui 2013] Joaquín Gorrochategui, « Linguistique et peuplement en Aquitania », dans Anne Colin & Florence Verdin, L'âge du Fer en Aquitaine et sur ses marges. Mobilité des hommes, diffusion des idées, circulation des biens dans l'espace européen à l'âge du Fer (Actes du 35e colloque de l'Association Française pour l'Étude de l'Âge du Fer, Bordeaux, 2-5 juin 2011), éd. Ausonius, coll. « Aquitania » (no 30 (supplément)), (lire en ligne [PDF] sur aquitania.u-bordeaux-montaigne.fr), p. 17-, p. 20.
↑[Gorrochategui 2002] (es) Joaquin Gorrochategui, « Nota sobre las inscripciones ibericas de Aubagnan (Landas, Francia) », dans X. Artiagoitia, P. Goenaga et J.A. Lakarra, Erramu boneta: Festschrift for Rudolf P.G. De Rijk [« Note sur les inscriptions ibériques d'Aubagnan (Landes, France) »], Bilbao, (lire en ligne [PDF] sur ojs.ehu.eus), p. 229-301.
↑[Iglesias 2008] Hector Iglesias, « Observations concernant les récentes critiques et omissions de Joseba Lakarra à propos des recherches d'Hector Iglesias sur la problématique ”basco-ibérique” suivies d'une hypothèse inédite concernant l'inscription de Liria », Arse boletin anual del Centro Arqueologico Saguntino, Sagunto, , p. 35-104 (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ), p. 90.
↑[Lafon 1956] René Lafon, « Protohistoire des Landes. Les inscriptions en caractères ibères d'Aubagnan et les inscriptions latines d'Aire-sur-l'Adour, Landes de Gascogne et Chalosse » (Actes du IXe Congrès d'Études Régionales tenu à Saint-Sever les 28 et 29 avril 1956), Bulletin de la Société de Borda, , p. 5-10.