La Vieille Rivière présente une longueur de 10,2 kilomètres[1]. Elle prend sa source dans la commune de Bucy-Saint-Liphard, à une altitude de 90 m[2], et se jette dans la Loire, dans la commune de Meung-sur-Loire, à une altitude de 80 m[3]. Le cours d'eau présente ainsi une pente hydraulique de 1 mm/m. Il s'écoule globalement de l’est vers l'ouest.
Son bassin versant correspond à la zone hydrographique « la Loire du Loiret (nc) à la Mauve (nc) (K440) », au sein du bassin DCE plus large « La Loire, les cours d'eau côtiers vendéens et bretons ». Ce dernier est constitué à 26.14 % de « territoires agricoles », 32.02 % de « forêts et milieux semi-naturels » et à 3.64 % de « territoires artificialisés »[1].
Pêche et peuplements piscicoles
La catégorie piscicole est un classement juridique des cours d'eau en fonction des groupes de poissons dominants. Un arrêté réglementaire préfectoral permanent reprend l’ensemble des dispositions applicables en matière de pêche dans le département du Loiret en les différenciant selon les catégories piscicoles. La Vieille Rivière est classé en deuxième catégorie, c'est-à-dire que l'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) (donc rivière cyprinicole) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Gouvernance
Échelle du bassin
En France, la gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique, au nombre de sept en France métropolitaine, échelle cohérente écologiquement et adaptée à une gestion des ressources en eau. La Vieille Rivière est sur le territoire du bassin Loire-Bretagne et l'organisme de gestion à l'échelle du bassin est l'agence de l'eau Loire-Bretagne[5].
Échelle locale
En 2017, la Vieille Rivière était gérée au niveau local par le Syndicat mixte pour l'aménagement du bassin de l'Ardoux[6]. Au , le syndicat a fusionné avec le Syndicat mixte du bassin des Mauves et de ses affluents (SMBMA), le Lien (Tavers), ainsi que les « zones blanches » de la CCTVL (Le Ru de Beaugency, la Mauve de Saint-Ay, une partie de la Mauve de Baule…) pour former un syndicat élargi[7].