En , il refusa le poste de procureur général près la cour d’Amiens ; mais quelques mois après il acceptait un modeste siège de juge suppléant au tribunal de Laon.
Il faisait partie du conseil municipal, il fut même adjoint au maire.
En 1836, il entra au Conseil général de l'Aisne. En 1842, il se fit remarquer en luttant eu faveur de l’administration contre l’opposition dans l’ardente question du recensement, lutte dans laquelle son principal adversaire était M. Odilon Barrot, qui avait pris, dans un intérêt politique, le rôle de défenseur des libertés municipales.
Nommé en 1867, membre de la grande commission chargée de faire l’enquête agricole, il fut délégué pour les départements de l’Aisne, du Nord et du Pas-de-Calais.
Il a obtenu la croix de chevalier comme avocat et conseiller général, celle d’officier comme magistrat de la Cour d'appel de Paris. Ses travaux au Conseil d'État lui ont valu le cordon de commandeur, et c’est comme sénateur et à la suite de l’affaire de l’isthme de Suez qu’il a été élevé au grade éminent de grand-officier.
Discours prononcé par M. Suin, Conseiller d'Etat, Membre du Conseil général de l'Aisne, pour l'inauguration de la statue du maréchal Serurier, élevée sur la place publique de Laon, sa ville natale., imp. Ed. Fleury, Laon, 1863.