Victor Michel (né à à Gand et décédé le à Bruxelles) est un lieutenant-général dans l'armée belge et un ministre de la Guerre de la Belgique[1]. Il était surnommé « Le Tigre » pour sa sévérité quand il était question de discipline militaire[2].
Biographie
Victor Léonard Michel, né à à Gand, est le fils de Pierre Michel, pilote fluvial, et de Jeanne Adriaenssens[3].
Il est admis le à l'École royale militaire, et en sort sous-lieutenant d'artillerie en 1872[4]. Il est capitaine-commandant du 1er régiment d'artillerie[5] lorsque, sollicité par le roi Léopold II, il accepte une mission dans l'État indépendant du Congo. De 1894 à 1896, il est capitaine-commandant dans la Force publique à l'Etat indépendant du Congo où il est aussi directeur pour la construction d'ouvrages de défense dans le Bas-Congo[4]. En 1898, il revient au Congo comme major d'artillerie, cette fois compétent comme commissaire du Roi-souverain pour l'inspection de la Force publique[6] assimilé au grade de vice-gouverneur général (). Il retourne en Belgique en [6].
Par la suite, il reprend ses fonctions dans l'armée belge au 3e régiment d'artillerie et est promu général-major en [7]. Alors qu'il commande la 4e brigade d'artillerie de Bruxelles, il est nommé ministre de la guerre du [8] du gouvernement de Broqueville I[9] et prend la succession de Joseph Hellebaut. Il occupe ce poste jusqu'au date à laquelle il donne sa démission pour raison de santé[10]. Pendant ce court laps de temps, il travaille sur la refonte de l'organisation militaire belge visant notamment à introduire le service général obligatoire[11].
Fin décembre, il devient l'adjoint au commandement supérieur de la position fortifiée d'Anvers[10]. En , il est promu lieutenant-général, gouverneur de la position fortifiée d'Anvers et commandant de la 2e circonscription militaire à Anvers[12].
En , après des démêlés judiciaires avec un de ses subordonnés, il se met en disponibilité de ses fonctions et prend sa pension fin décembre 1913[13].