Aurelia Sabina est nommée en l'honneur de la défunte impératrice romaine Vibia Sabina, épouse de l'empereur romain Hadrien et de son défunt père le consul Lucius Vibius Sabinus[1].
À la mort de ses parents, son frère aîné Commode succède à son père en tant qu'empereur romain en 180 apr. J.-C. Après qu'Aurelia Sabina ait épousé Antistius Burrus à Rome, le couple s'installe à Thibilis[2]. En 181 apr. J.-C., son mari y sert comme consul ordinaire[3].
En 188 apr. J.-C., Antistius Burrus est impliqué avec d'autres sénateurs romains dans une conspiration contre Commode[4]. Il est mis à mort quand le complot est découvert. Aurelia Sabina n'est pas impliquée dans le complot et survit aux persécutions de son frère en restant vivre en Afrique romaine.
Après la mort de son premier mari, Aurelia Sabina épouse Lucius Aurelius Agaclytus, un affranchiromano-grec, chevalier de l'ordre équestre. Aurelia Sabina passe ses dernières années à Thibilis. Elle n'a pas eu d'enfants.
En raison de son statut et de celui de sa famille, elle devient une résidente italienne de premier plan en Afrique du Nord. Selon les inscriptions trouvées à Thibilis, Aurelia Sabina est devenue une importante «patronne» à Thibilis et les citoyens de Thibilis ont fait d'Aurelia Sabina une citoyenne d'honneur. Elle est la Roman Patrona officielle de la ville romano-berbère de Calama (aujourd'hui Guelma) ce qui lui permet d'être promue Roman colonia[5], un monument y avait été élevé en son honneur[6].
Références
↑Pierre Grenade, « Le règlement successoral d'Hadrien », Revue des Études Anciennes, vol. 52, no 3, , p. 258–277 (DOI10.3406/rea.1950.3431, lire en ligne, consulté le )
↑Hans-Georg Pflaum, « Les gendres de Marc-Aurèle », Journal des Savants, vol. 1, no 1, , p. 28–41 (DOI10.3406/jds.1961.1005, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Albino Garzetti, From Tiberius to the Antonines (Routledge Revivals) : A History of the Roman Empire AD 14-192, Routledge, , 862 p. (ISBN978-1-317-69844-9, lire en ligne)
↑(en) Carl Deroux, Studies in Latin Literature and Roman History - V, LATOMUS - REVUE D'ETUDES LATINES BRUXELLES, (lire en ligne), p. 128
↑Léon Renier, « Inscription découverte dans les ruines d'Oum-Guerigueche, subdivision de Bône », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 10, no 1, , p. 10–12 (DOI10.3406/crai.1866.67098, lire en ligne, consulté le )
Sources
The Roman Government of Britain, by Anthony R. Birley, Oxford University Press, 2005
Marcus Aurelius, by Anthony Richard Birley, Routledge, 2000