Classée « chemin de fer d’intérêt local » en 1872, puis intégré au « réseau d’intérêt général » en 1875, la ligne de Civray à Lussac est projetée soit en rive droite, soit en rive gauche et la première option est retenue, ce qui permet à L’Isle-Jourdain de se doter d’une gare[1]. Franchissement de la Vienne oblige, le viaduc est construit du au selon les plans de l’architecte Paul Séjourné et grâce à l’entreprise Jean-Baptiste Russe, de Culan. Il sert ainsi au transport ferroviaire de 1891 à 1969[2]. Dépourvu de sa fonction initiale, le viaduc devient une « image emblématique » de l’écotourisme que promeut L’Isle-Jourdain à partir de la seconde moitié du XXe siècle : on y pratique notamment le saut à l'élastique[3].
Structure
Il est long de 304 mètres, haut de 40,25 mètres. Il est composé de 12 arches, chacune de 20 mètres d’ouverture[4],[2]. Une partie importante des matériaux est issue de carrières de la région : La Rallerie, Chez Dara, Lussac-les-Châteaux, Le Pas de la Mule près de Confolens[2].
Vue rapprochée depuis la route départementale 8, en .
Viaduc et Vienne le soir, en .
Références
↑VLIJ 2014, L’Isle-Jourdain au fil des siècles, p. 8.
↑ ab et cVLIJ 2014, Les ouvrages d’art et le patrimoine industriel, p. 16.
↑VLIJ 2014, L’Isle-Jourdain au fil des siècles, p. 13.
↑« Chronique locale », Journal de Confolens, no 51 de la 13e année, , p. 1/4 (lire en ligne, consulté le )