Il ressemblait à un ver de 180 µm de long et se nourrissait de microbes vivant sur le plancher océanique.
Controverse
La description réalisée par les inventeurs de ce taxon en 2004, et leur conclusion sur sa symétrie bilatérale[1], ont été contestées dans deux publications de S. Bengtson et G. Budd en 2004 et 2012, qui concluent que la morphologie de Vernanimalcula serait due à des cristallisations de phosphates au sein de microfossiles arrondis de type acritarches (palynomorphes) et que Vernanimalcula ne serait donc pas un animal[2],[3].
En 2013 cependant, une nouvelle étude basée sur des fossiles ressemblant à des Vernanimalcula a conduit V. Petryshyn et son équipe à indiquer qu'ils sont « probablement de nature organique »[4].
↑(en) Bengtson, S. et Budd, G., « Comment on ‘‘small bilaterian fossils from 40 to 55 million years before the Cambrian’’. », Science, vol. 306, no 5700, , p. 1291a (PMID15550644, DOI10.1126/science.1101338, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Bengtson, S., Donoghue, P. C. J., Cunningham, J. A. et Yin, C., « A merciful death for the 'earliest bilaterian,' Vernanimalcula, », Evolution & Development, vol. 14, , p. 421–427 (PMID22947315, DOI10.1111/j.1525-142X.2012.00562.x)
↑(en) Victoria A. Petryshyn, David J. Bottjer, Chen, Junyuan et Feng Gao, « Petrographic analysis of new specimens of the putative microfossil Vernanimalcula guizhouena (Doushantuo Formation, South China) », Precambrian Research, vol. 225, , p. 58–66 (DOI10.1016/j.precamres.2011.08.003, lire en ligne, consulté le )