Verdes são os campos

Verdes são os campos est un poème de Luis de Camões édité pour la première fois en 1598 par Estêvão Lopes[1]. Il a été repris comme chanson par l'auteur-compositeur interprète portugais Zeca Afonso.

Verdes são os campos

Version portugaise Traduction en français

Verdes são os campos,
De cor de limão:
Assim são os olhos
Do meu coração.

Campo, que te estendes
Com verdura bela;
Ovelhas, que nela
Vosso pasto tendes,
De ervas vos mantendes
Que traz o Verão,
E eu das lembranças
Do meu coração.

Gados que pasceis
Com contentamento,
Vosso mantimento
Não no entendereis;
Isso que comeis
Não são ervas, não:
São graças dos olhos
Do meu coração.

Verts sont les champs,
Couleur citron:
Ainsi sont les yeux
Que j'ai dans mon cœur.

Champ, tu t'étends
Avec une verdure belle
Brebis, qui en elle
paissez
De l'herbe vous vous nourrissez
Qu'apporte l'été,
Et moi des souvenirs
De mon cœur.

Troupeaux qui paissez
Avec contentement,
Votre pâture
Vous ne l'entendez pas;
Ce que vous mangez là
Ce n'est pas de l'herbe, non:
Ce sont des cadeaux des yeux
De mon cœur.

Notes

  1. Source : [en portugais → http://www.aja.pt/versodosversos.htm]