Vendières est située dans le département de l'Aisne, à vol d'oiseau à 78,5 km au sud de la préfecture de Laon[1], et à 19,5 km au sud de la sous-préfecture de Château-Thierry[2]. Elle se trouve à 80,5 km à l'est de Paris[3].
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Petit Morin, le ru du Val[5], le fossé 01 de Coubertin[6], le fossé 01 du Choisel[7], le Petit Morin[8], le ru Batard[9], le ru du Bois de Courmont[10] et le ru du Luart[11],[12],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : Ormoy (1,1 ha)[Carte 1],[14].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blesmes à 19 km à vol d'oiseau[18], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,0 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Urbanisme
Typologie
Au , Vendières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22].
Elle est située hors unité urbaine[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (68,9 %), prairies (14,9 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[24].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Venderæ ; Venderie (1110) ; Grangia de Vanderiis (1210) ; Vendires, Vendières-dessous-Montmirail (1337) ; Vandières (1710) ; Vendiers, Vendierre (1745) ; Vandière[25].
Le nom remonte au VIe siècle et il est envisageable de considérer que le sens de ce toponyme pourrait être mixte, constituée de la racine gauloise vendo-/vindo « blanc » et « saint » suivi d'un suffixe à priori latin-aria[26]. *vindaria serait alors le « lieu blanc » ou le « lieu saint », lieu défriché dans les bois qui apparait donc clair. Cette situation peut s'expliquer par l'importance très grande du mot vindos en gaulois qui est surreprésenté en toponymie[Note 3].
Histoire
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Vendières est un village très ancien, appelé Vinderia[27] sous Rome.
Au VIe siècle, il fut donné à Théodoric - fils de Clovis - à Saint Rémi, archevêque de Reims.
Dès 1110, la paroisse de Vendières appartenait aux moines de l'abbaye de Saint-Jean-des-Vignes de Soissons.
Au XVIe siècle, Nicolas Colbert, le père du ministre des finances et secrétaire d'État, était seigneur de Vendières. La ferme de Courbetin lui appartenait.
En 1783, à l'exception du hameau de Courbetin, toute la paroisse de Vendières appartient au marquis de Courtanvaux, seigneur de Montmirail. Le hameau de Courbetin est sous la seigneurie de M. Chapon.
Le , pendant la bataille de Montmirail, 2 villages de la commune furent l'enjeu de violents combats. En effet, la gauche de l'armée française défendait le « village de Pomesson » tandis que la gauche de l'armée Alliées était au « village de Blessine ». Une division Russe eut quelque succès contre la gauche de l'armée Française, en s'emparant « village de Pomesson », mais le généralRicard reprit définitivement ce village, et les Russes chassés furent obligés de s'enfuir dans la forêt de Nogent[28].
En 1843, c'est le petit-fils de M. Chapon, le comte Auguste de Colbert, qui devient propriétaire de la ferme de Courbetin.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2022, la commune comptait 129 habitants[Note 4], en évolution de −23,67 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Du celtique commun °uindos « blanc » (cf. ancien irlandais find, gallois gwynn, ancien cornique guyn « blanc », ancien breton guinn « blanc, lumineux », breton moderne gwenn « blanc ») < indo-européen °wi-n-d-no-, littéralement « clairement visible ».
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )