Pendant la guerre d'Espagne, il commande avec Gaston Carré le bataillon d'artillerie franco-belge « Pauker » de la 35e division des Brigades internationales[1] : c'est, semble-t-il, à cette époque qu'il prend le nom de Valter (ou Walter) Roman. Il fait la connaissance d'Hortensia Vallejo, une communiste espagnole, qu'il épouse. Après la défaite des républicains, il passe en France, et de là en Union soviétique.
De 1951 à 1953, il est ministre des Postes et télécommunications. Il est ensuite mis à l'écart comme « titiste », puis réhabilité après la mort de Staline[3]. Il devient directeur de la Editura politica, maison d'édition du parti communiste roumain ; il est membre du comité central du parti jusqu'à sa mort.
↑Il raconte cette expérience dans son ouvrage « ro » Sub cerul Spaniei. Cavalerii speranței, amintiri, memorii de pe front, Editura politică, Bucarest 1972.
↑(ro) A. Duţu, F. Dobre, L. Loghin, (ro) Armata română în al doilea război mondial (1941-1945) (« L'Armée roumaine dans la Seconde Guerre mondiale ») - Dicţionar enciclopedic, éd. enciclopedică, Bucarest 1999
↑ a et bMatel Calinescu et Vladimir Tismaneanu, « The 1989 Revolution and Romania's Future », Problems of Communism, vol. 40, no 1-2, janvier-avril 1991, p. 53 n. 41 (en ligne).