Elle est la fille de Jocelyn Rabanal et d'Aladino Muñoz, qui encouragent sa passion pour la science en l'amenant à des activités culturelles gratuites[5]. Elle commence à s'intéresser à la technologie après avoir accompagné sa mère sur son lieu de travail, dans l'entreprise Telefónica, et y avoir assisté à une défense contre une cyberattaque[6].
Formation
Elle étudie jusqu'en 2020 au Lycée Carmela Carvajal à Santiago, où elle participe à l'équipe de sélection de robotique entre 2014 et 2018[7].
En 2016 elle participe à un cours de programmation à l'Université du Chili lors duquel elle apprend à programmer en Java[8]. Elle est triple championne régionale (2015, 2016 et 2017), championne nationale (2017) et championne internationale (2018) du Concours de robotique First Lego League, en étant membre de la première équipe composée uniquement de femmes à se classifier dans la catégorie internationale[6],[9].
En 2021 elle commence des études d'ingénieure informaticienne à l'Université Technique Federico Sainte María[6].
Militantisme
En 2019 elle cofonde l'Asociación de Mujeres Jóvenes por las Ideas (Amuji), qu'elle préside jusqu'en 2021[10]. En 2019, elle participe à la Consultation Régionale de l'Amérique Latine et des Caraïbes avec la Plate-forme Action de Beijing +25 organisée par ONU Femmes.
En 2019 elle rejoint le Conseil Adolescent de la Défense de l'Enfance, auquel elle participe jusqu'à sa majorité[3]. Pendant 2020 elle dirige une initiative pour inclure les voix des filles et des adolescentes dans la première Politique d'intelligence artificielle au Chili, organisée par Amuji et UNICEF[11]. Elle est reconnue comme la programmeuse la plus jeune à contribuer à la construction d'une politique[11]. L'année suivante, elle collabore avec le Ministère de la Science comme Ambassadrice Juvénile de la Politique d'Égalité de Genre en Science, Technologie, Connaissance et Innovation[12].
↑ a et b(es) « Valentina Muñoz se convierte en la programadora más joven en contribuir a la construcción de la Primera Política de Inteligencia Artificial en Chile », El Mostrador, (lire en ligne)