La première phase des vagues de chaleur mondiales est provoquée par un épisode modéré du phénomène El Niño, qui dure de à . Elle d'étend d' à , et ne provoque que des températures modérément supérieures à la moyenne dans les zones touchées. Cependant, de nouvelles températures record sont rapportées dans la majeure partie de la zone touchée de l'hémisphère nord. La deuxième phase (la principale et la plus dévastatrice) est provoquée par un très fort événement du phénomène La Niña, qui dure de à .
Particularités du phénomène
Les vagues de chaleur commencent en , lorsque de larges anticyclones commencent à se développer dans la plupart des régions touchées de l'hémisphère nord. Le plus puissant, l'anticyclone de Sibérie, a une pression maximale de 1 040 hPa. La vague de chaleur prend fin en , lorsque ces anticyclones se dissipent. La deuxième phase, qui dure de juin à , provoque de fortes vagues de chaleur et des températures record.
est le quatrième mois le plus chaud consécutif jamais enregistré, avec 0,66 °C au-dessus de la moyenne, alors que la période d'avril à juin est la plus chaude jamais enregistrée pour les terres émergées de l'hémisphère nord, à 1,25 °C au-dessus de la moyenne. Le précédent record de température moyenne mondiale en juin avait été établi en 2005 à 0,66 °C, et le précédent record de chaleur d'avril à juin sur les terres de l'hémisphère Nord était de 1,16 °C au dessus de la moyenne, en 2007[1].
Les conditions météorologiques provoquent des incendies de forêt en Chine, où trois membres d'une équipe de 300 personnes décèdent dans l'un d'eux qui se produit dans le comté de Binchuan à Dali, alors que le Yunnan subit la pire sécheresse en 60 ans le [pas clair][2]. Une sécheresse majeure est aussi signalée à travers le Sahel dès janvier[3]. En août, une partie de la langue du glacier Petermann reliant le nord du Groenland, le détroit de Nares et l'océan Arctique s'est rompue, devenant alors la plus grande plate-forme de glace à se détacher dans cette zone en 48 ans[réf. souhaitée].
Selon les météorologues, La Niña de 2010-2011 est l'un des événements les plus marquants du genre jamais observés. Ce même événement a également des effets dévastateurs[En quoi ?] dans les États de l’est de l’Australie[7].