Arrêté pour activités de résistance en 1940 par la Gestapo, il fut détenu jusqu'à la fin de la guerre et relata ensuite dans son livre Šesté jaro son expérience des camps.
Après guerre, il adhéra à l'Union des journalistes tchécoslovaques et en 1948, à l'Union des artistes tchécoslovaques. Il continua à photographier, mais il se mit aussi à chercher de nouveaux talents. En 1957, il dirigea le magazine Fotografie mais, après le printemps de Prague, son neveu Jiří Jírů, photographe lui aussi, émigra, ce qui l'obligea à se retirer de Fotografie.
Avant la guerre, Václav Jírů s'intéressait à beaucoup de choses : le sport, le théâtre, le paysage, le nu, les problématiques sociales, le reportage. Après la guerre, il s'est concentré sur les cycles de la nature, le paysage et la ville.