Il semble que l'activité de l'usine cesse à la fin du IIIe siècle[4]. Elle connaît une deuxième période d'activité au Moyen Âge où elle sert alors d'abri provisoire aux populations riveraines[4].
Les vestiges subsistants, ainsi qu'une bande de terrain (sol et sous-sol) de 30 m autour de ceux-ci, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Architecture
Le site archéologique occupe une surface d'environ 1 680 m2[2].
L'usine devait se présenter comme un petit bâtiment rectangulaire[1], précédé d'une cour[1]carrée d'environ 13,6 m de côté[6]. Cet atelier de préparation d'environ 15 m de long[3] comprenait quatre cuves de salaison[1]. Deux d'entre elles sont recouvertes de mortier hydraulique[1],[3], les deux autres, plus profondes, sont recouvertes de moellons[3].
Patrick André, « Un atelier de salaisons chez les Vénètes d'Armorique », Revue des études anciennes, vol. 94, nos 1-2, , p. 41-47 (lire en ligne, consulté le )