Acquis yearling pour de 6 000 FRF (1 555,74 EUR2019), une somme très modique qui s'explique par ses origines modestes, Ursulo de Crouay débute par une victoire à l'attelé à 2 ans, en sur l'hippodrome de Rânes[4]. Cheval précoce et doué sous la selle, il remporte en mars de l'année suivante son premier semi-classique au monté, le Prix Félicien-Gauvreau, et son premier classique, le Saint-Léger des Trotteurs, trois mois plus tard après une seconde place dans le Prix d'Essai, le [4]. Il clôt son année de 3 ans en confirmant sa suprématie sous la selle sur sa génération en gagnant le Prix de Vincennes en décembre[4].
En 1990, après une victoire en hiver dans le Prix des Centaures, confrontation inter-génération, il réalise l'exploit de remporter le doublé des classiques des 4 ans à Vincennes. Il surprend en battant le grand favori Ultra Ducal dans le classique attelé Critérium des 4 ans en mai, puis s'adjuge au monté, plus attendu cette fois, le Prix du Président de la République le mois suivant[5].
Sa carrière subit par la suite les conséquences de ses ennuis de santé, cumulant douleurs au sacrum et maladie de la vue[5]. Il remporte cependant le Prix de l'Atlantique 1992 et plusieurs Groupes II à l'attelé (anciens semi-classiques)[4]. Durant l'été de ses 6 ans, il conquiert l'étranger en remportant le Prix des Meilleurs à Munich[6]
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Carrière au haras
Les premiers produits d'Ursulo de Crouay sont des « H » (nés en 1995), les derniers des « O » (2002). Aucun d'entre eux n'a laissé une grande trace dans les palmarès, la plus riche étant Java Speed 1'13, née en 1997, qui cumula 332 637 euros de gain[7].