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La production de 233U, par irradiation neutronique de 232Th, produit inévitablement de petites quantités de 232U comme impureté, du fait de réactions (n, 2n) parasites, soit sur l'uranium ainsi formé, soit sur le protactinium 233 intermédiaire :
La chaîne de désintégration de 232U amène rapidement à l'émission de 220Rn ainsi qu'à des émetteurs de radiation gamma forte, 212Pb et 208Tl :
Ceci rend la manipulation dans une boîte à gants avec seulement une protection légère (comme c'est couramment le cas pour le plutonium) trop dangereuse (sauf potentiellement dans la courte période suivant immédiatement une séparation chimique entre l'uranium et le thorium 228, radium 224, le radon 220 et le polonium 216) et requiert à la place une manipulation à distance pour la fabrication de combustible.
La chaîne de désintégration du thorium démarre directement avec la production de deux isotopes émetteurs β fortement irradiants :
mais en termes de becquerels les activités produites restent très faibles, parce que le thorium n'est lui-même que très faiblement radioactif (T1⁄2 = 14,05 × 109 années).
Le problème de la manipulation d'un combustible thorium a donc été résolu il y a de nombreuses années.