Le 23 octobre 1922, le Roland Morillot subit une voie d’eau et est abandonné dans la Manche à l’ouest de Guernesey, dans les îles Anglo-Normandes. Son équipage a été secouru par le navire français Daphné. Le Roland Morillot a ensuite été remorqué jusqu’à Cherbourg par le remorqueur français Centaure[2]. Le Roland Morillot a été réparé et est resté en service jusqu’au 21 janvier 1925. Il a ensuite été utilisé dans des essais avant d’être finalement démoli à Cherbourg en 1935.
La vitesse maximale du sous-marin était de 5,72 nœuds (10,59 km/h) en immersion et de 8,90 nœuds (16,48 km/h) en surface. Lorsqu’il était immergé, il pouvait opérer sur 45 milles marins (83 km) à 4 nœuds (7,4 km/h). En surface, il pouvait parcourir 7200 milles marins (13300 km) à 5 nœuds (9,3 km/h). L'UB-26 était armé de deux tubes lance-torpilles de 500 mm à l’avant, de quatre torpilles et d’un canon de pontSK L/40 de 50 mm. Il avait un effectif de vingt-et-un membres d’équipage et deux officiers. Son temps de plongée était de trente secondes[3].
(de) Harald Bendert, Die UB-Boote der Kaiserlichen Marine 1914-1918. Einsätze, Erfolge, Schicksal, Hambourg, Verlag E.S. Mittler & Sohn GmbH, (ISBN3-8132-0713-7).