L'UTICA représente près de 150 000 entreprises privées issues de tous secteurs d'activité, à l'exception du tourisme et des secteurs bancaire et financier[2]. L'essentiel de ces entreprises est constitué de petites et moyennes entreprises[2]. La centrale compte plus de 25 000 responsables syndicaux[2].
Dirigée par des structures décisionnelles[3] et appuyée par des commissions spécialisées[4], elle accompagne, coordonne et mobilise l'ensemble de ses membres dans les différentes structures régionales et professionnelles. Elle constitue ainsi un acteur important d'intégration et de développement économique, tout en appuyant les activités et le développement des entreprises aussi bien au niveau régional que sur les marchés national et international.
L'organisation structurelle de l'UTICA lui procure à la fois une représentativité sectorielle, à travers les fédérations et les chambres syndicales nationales, mais également une proximité géographique, grâce aux unions régionales et locales.
17 fédérations nationales sectorielles[5], 24 unions régionales[6], 216 unions locales, 370 chambres syndicales nationales et 1 700 chambres syndicales régionales permettent à l'organisation de couvrir tous les secteurs économiques du pays.
Hédi Djilani est le beau-père de Belhassen Trabelsi, qui n'est autre que le beau-frère du président Zine el-Abidine Ben Ali[10] (1987-2011) et Sofiane Ben Ali, neveu de ce dernier et fils de son frère Habib[11]. Dans la foulée de la révolution, ces liens de parenté sont jugés incompatibles avec sa fonction de président de l'UTICA et l'incitent finalement à démissionner, sous la pression de plusieurs centaines de patrons tunisiens[12].