L'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) est un parti politique ivoirien créé par les partisans du généralRobert Guéï, ancien président de la République, assassiné le à la faveur de la rébellion armée.
Début mai, le président Ouattara lui demande de dissoudre son parti, l'UDPCI, et de soutenir la candidature de Gon Coulibaly. Mabri souhaite être candidat au premier tour et soutenir le candidat du RHDP au second tour. Ouattara refuse[3].
En , les instances dirigeantes de l'UDPCI se déchirent entre ceux qui soutiennent la candidature présidentielle de Toikeusse Mabri et ceux, comme le ministre Laurent Tchagba, qui soutiennent la candidature d'Amadou Gon Coulibaly, soutenu par le président Ouattara[4]. L'UDPCI quitte le RHDP en août et rejoint l'opposition au président Ouattara[5].
Le parti est principalement implanté dans l'ouest du pays et lors des élections législatives de 2021, les 8 députés qu'il obtient sont tous localisés dans la région du Tonkpi[5],[7].
En , Toikeusse Mabri annonce le retour de son parti au sein du RHDP. Il souhaitait une alliance avec le RHDP mais Ouattara le force à accepter une intégration à part entière[5],[8].
Notes et références
Références
↑Anna Sylvestre-Treiner, « Côte d’Ivoire : Albert Toikeusse Mabri veut porter les couleurs RHDP en 2020 », Jeune Afrique, (lire en ligne)
↑Vincent Duhem, « Remaniement en Côte d’Ivoire : Mabri limogé, Diawara et Flindé font leur entrée », Jeune Afrique, (lire en ligne)
↑« Côte d’Ivoire : pourquoi Mabri Toikeusse a rompu avec Ouattara », Jeune Afrique, (lire en ligne)
↑André Silver Konan, « Côte d’Ivoire : Mabri Toikeusse contesté au sein de son propre parti », Jeune Afrique, (lire en ligne)