Didier Novelli, un marginal, est retrouvé mort sur un terrain municipal. L'enquête est confiée à Claire Lepecq-Quémeneur. Son fils, Basile, âgé de 17 ans, vit avec son père Alain. Très vite, Alain soupçonne leur fils de savoir des choses à propos de la mort du marginal. Il ne tarde pas à comprendre que l'adolescent et deux de ses amis avec qui il faisait du tir à l'arc, sont responsables de la mort de Novelli. Alain est alors prêt à tout pour protéger son fils.
Le téléfilm utilise la méthode du flashforward pour installer le spectateur directement dans le futur. Comme l'indique Le Monde, cette méthode « tue le suspense [mais] indique que l'intérêt est ailleurs, dans le cheminement : comment ce père et son fils sont-ils arrivés là, dans un tribunal »[2].
Moustique salue le casting, en particulier Bruno Salomone, qui « sait s'épanouir dans le drame » et qui « porte le film ». Le magazine belge cite aussi « Anne-Élisabeth Blateau et la formidable Caroline Proust, abonnée aux rôles de flic depuis Engrenages, et par ailleurs trop rare à l'écran »[4]. Le Monde se focalise également sur les acteurs. La journaliste estime que Bruno Salomone « se métamorphose en papa poule excessif, incarnation de la faiblesse humaine », alors que Caroline Proust « interprète, elle, Claire, la mère de Basile, tout en simplicité ». Les acteurs secondaires jouant les parents des autres adolescents ne sont pas épargnés : « couples sans relief sur fond de Méditerranée, [frôlant] parfois la caricature : les mères pleurent, les pères agissent sans réfléchir ». Théo Augier, interprète du jeune Basile, « en revanche sort du lot » pour Catherine Pacary[2].
Revue de presse : Emmanuelle Litaud, « Bruno Salomone en père protecteur. France 2 diffuse un polar dans lequel deux parents s'affrontent dans un jeu de dupes », TV Magazine no 1677, Le Figaro du (p. 6).