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La signature de l'artiste, tracée à la peinture noire mais en partie effacée, « M... Vic’... / Lemoine », est visible à droite sous le pilier, au-dessus du tabouret recouvert d'un coussin bleu-vert.
Modèle
Le tableau a longtemps été exposé comme portrait de Pauline Bonaparte[3]. En février 2020, le tableau s'est vendu aux enchères à New-York pour un montant de 387 000 dollars, et était décrit par la maison des ventes Doyle New York(en) comme un portrait de Pauline Leclerc, née Bonaparte, sœur de Napoléon Bonaparte[3]. Le tableau a pourtant été exposé pour la première fois en 1799 sous le titre original de Une jeune femme appuyée sur le bord d’une croisée. Un critique de l'époque avait identifié le sujet comme étant la propre sœur de l'artiste, Marie-Denise «Nisa» Villers, née Lemoine (1774–1821)[3].
Il est facile de confirmer l'identité du sujet en comparant le tableau avec un autoportrait peint par Marie-Denise Villiers intitulée Une étude de femme d’après nature. Marie-Victoire Lemoine choisit de présenter sa sœur comme une intellectuelle tournant les pages d'un livre, dans une robe simple et sans bijoux[3].
Historique
En février 2020, le tableau s'est vendu au enchères à New-York pour un montant de 387 000 dollars, et était décrit par la maison des ventes Doyle New York(en) comme un portrait de Pauline Leclerc, née Bonaparte, sœur de Napoléon Bonaparte[3]. Selon Doyle le tableau avait été donné par Pauline à son frère Joseph qui l'aurait emporté en exil avec lui en Amérique. Le tableau aurait ensuite été acheté par Pierre Gassner (1793-1859), dont les descendants l'auraient vendu aux enchères en 2020. Selon Margareta Oppenheimer il est pourtant impossible que Joseph en ai été le propriétaire[3].
Entre 2021 et 2022, le tableau a fait l'objet d'un important travail de restauration par l'équipe de conservation du musée, qui a d'abord aplani et stabilisé le support de la toile, avant de retirer le vernis très décoloré et les anciennes repeintures. Cette opération a révélé la véritable palette de couleurs du tableau ainsi que des détails jusqu'alors obscurcis, comme le vase de fleurs. L'application d'un nouveau vernis a finalement permis de restaurer les zones de perte ou endommagées de la toile, en particulier près du genou du personnage[5],[6].
Carole Blumenfeld, « Je déclare vivre de mon art » : dans l'atelier de Marie-Victoire Lemoine, Marie-Élisabeth Lemoine, Jeanne-Élisabeth Chaudet, Marie-Denise Villers (catalogue d'exposition), Gourcuff Gradenigo, (ISBN978-2-35340-387-5).
(en) Ted Gott, « Deep Read : Portrait of a Lady », NGV Magazine, no 42, , p. 54-57 (lire en ligne [archive du ]).
(en) Margaret A. Oppenheimer, « Nisa Villers, née Lemoine, 1774-1821 », Gazette des Beaux-Arts, vol. 127, no 1527, , p. 167-180 (ISSN0016-5530, résumé).
(en) Margaret A. Oppenheimer, « Unraveling a Myth: A Misidentified Portrait by Marie-Victoire Lemoine », Source: Notes in the History of Art, vol. 42, no 2, , p. 120–130 (ISSN0737-4453 et 2328-207X, DOI10.1086/725529).
↑(en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ) ; (en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ) ; (en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ) ; (en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ).