Ugo Schiavi est un artiste sculpteurplasticien français, né en 1987 à Neuilly-sur-Seine. Ses œuvres représentent des sculptures à l'aspect non finito principalement sur la thématique des ruines et des corps, il est inspiré par les œuvres de Rodin. Il vit et travaille dans la ville de Marseille.
Il commence à s'intéresser à la sculpture des corps lors d'une résidence artistique à Toulon en 2016[2].
Il dispose d'un brevet de cordiste utilisé pour la créations des empreintes de ses moules sur les monuments publics en hauteur[7].
Résidence artistique et expositions
Il participe à plusieurs résidences artistiques dans diverses institutions françaises comme à Nice fin 2012 début 2013, à la Galerie de la Marine[2] ou à Toulon en mai 2015, au PLAC[2],[8] ou à Paris en janvier 2016, à la Cité internationale des Arts[2], ou en 2021 pendant 9 mois à Arles, au musée Réattu[6],[7],[9],[10] ainsi qu'en 2024 au sein de l'entreprise d'artisanat marseillaise Ateliers Marcel Carbonel[11],[12].
Il mélange dans ses œuvres l'histoire et la fiction[16] et s'inspire largement des mythes antiques dans ses créations[22].
Ses sculptures ont un aspect non finito[23], mais qui fait transparaître du mouvement[2], en montrant certaines étapes de la création dans la sculpture finale[2].
Il représente souvent des corps fragmentés et reprend l'esthétique de la ruine[4],[23],[24],[25].
Techniques, style et inspirations
Il réalise des sculptures à partir de moulages qu'ils réalise sur place sur des modèles vivants et des monuments publics[2],[8],[16], parfois de manière illégale[4].
Il travaille ses sculptures avec d'alginate[8], dans lequel il coule du plâtre[8], ses moules ne servent qu'une fois[4]. Il utilise de la résine acrylique, de la mousse polyuréthane et de l'élastomère sur ses sculptures mythologies à l'exposition de Arles de 2021[6].
↑Marie-Eve BARBIER, « Marseille : le sculpteur Ugo Schiavi sublime les santons Carbonel à Saint-Victor », journal LA PROVENCE, , p. 12 (lire en ligne)
↑Marina DURAND, « l'artiste Ugo Schiavi en immersion au pays des santons », journal La Provence, (lire en ligne)