Le cinéma a été aménagé sur les plans d'Alberto Cattani dans les anciens locaux du Musée de l'automobile et de l'IMAX[1], fermés en .
Les Lumières, cinéma municipal de Nanterre, s'était opposé à son ouverture en raison de la concurrence qu'il allait créer, et la CDEC avait donné un avis défavorable, mais la CNEC a finalement donné son autorisation en [2].
L'UGC Ciné Cité La Défense a ouvert peu de temps après la fermeture de l'UGC La Défense qui se situait à l'autre extrémité des Quatre Temps, dont quelques reliques demeurent (il s'agit des gravures sous verre représentant des stars du cinéma que l'on aperçoit en extérieur sur les façades du centre commercial, qui autrefois se situaient dans les couloirs de sortie de l'UGC La Défense).
Fiche technique
Le multiplexe dispose, sur une surface hors œuvre nette de 12 000 m2, de 16 salles, équipées d'écrans de 43 à 135 m2 et de 163 à 394 places, pour une capacité totale de 3 627 sièges[3].
Plusieurs salles bénéficient de la technologie 3D[4]. La plus grande d'entre elles est la salle 16, contenue dans l'ancien dôme IMAX. Cette salle comporte 394 places dont 10 réservées aux personnes en fauteuil roulant, et est dotée d'un écran géant de 135 m2[3].
À son ouverture, il espérait accueillir jusqu'à deux millions de spectateurs annuels[8] à l'horizon [9]. En , il en avait attiré 1,7 million depuis son ouverture[9], et ce chiffre s'élevait à 3 millions en , dont 1,42 pour l'année , ce qui en faisait le septième multiplexe de France et le cinquième d'Île-de-France en termes de fréquentation[10]. Il a accueilli 1,6 million de spectateurs en [11].
Il a été le premier en à bénéficier d'une technologie Bluetooth permettant aux personnes passant à proximité d'obtenir la liste des prochaines séances sur leur téléphone mobile et de réserver un billet via le WAP[12],[13].
Depuis son ouverture, l'UGC Ciné Cité de La Défense a accueilli diverses avant-premières en compagnie des acteurs principaux des films concernés, comme l'avant-première française de Superman Returns le , en présence des acteurs principaux Brandon Routh, Kevin Spacey, Kate Bosworth et du réalisateur Bryan Singer. Encore une fois, une mise en scène originale avait été choisie, avec un concert gratuit du Krypton Orchestra interprétant les thèmes du film au pied de la Grande Arche[14].
↑Frédéric Nantois, « Centre commercial des Quatre-Temps, La Défense, Paris : Anthony Belluschi et SRA », L'Architecture d'aujourd'hui, no 365, , p. 24–25.
↑Graeme Hayes, « Multiplexes et résistance(s) : À la recherche d'Utopia », dans Graeme Hayes (dir.) et Martin O'Shaughnessy (dir.), Cinéma et engagement, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 351 p. (ISBN2-7475-7841-0, lire en ligne), p. 199–222 (220).
↑Pierre Agède, « Ils font La Défense : Stéphane Briosne, directeur du cinéma UGC Ciné Cité La Défense », esplanade, EPAD, no 6, , p. 14–15 (ISSN1957-2727, lire en ligne).
↑Rouja Lazarova, « Ils font La Défense : David Brisson, directeur de l'UGC Ciné-Cité la Défense », Détour, EPAD, no 1, , p. 8 (lire en ligne).