Construit dès l'origine pour le gabarit de la double voie, la deuxième voie n'a cependant été posée, entre Chindrieux et Aix-les-Bains, que le [1].
Galerie en béton
Le flanc de montagne, situé au-dessus de la voie, est composé de calcaire fracturé. En 1961, une campagne de prospection, de consolidation et de purge est menée, et une quarantaine de points dangereux sont déterminés, dont une zone particulièrement menaçante au niveau du Grand Rocher. Il s'agit de deux pans de falaises décollés, évalués à 10 000 et 600 m3. Entre 1964 et 1965, des filets électriques d'alarme sont installés, en particulier à la tête du souterrain[2].
Malgré ces précautions, deux éboulements se produisent, en 1970 et le . À la suite de cela, d'importants travaux sont réalisés. Le , une purge permet de faire ébouler environ 20 000 m3 de roches. La construction d'une galerie en béton est décidée peu après, et commence en novembre de la même année. Durant les travaux, la circulation des trains est détournée par la ligne de Saint-André-le-Gaz à Chambéry. Ils se terminent en , pour la partie ferroviaire, et en , pour la partie routière. La galerie béton possède une extension au-dessus de la route départementale 991 qui, ainsi, bénéficie également d'une protection contre les éboulements[2],[3].
Caractéristiques
Il s'agit d'un tunnel à simple tube et à double voie, long de 335 m.