Le mégalithe est situé immédiatement au nord du hameau de Crucuny[2] (environ 40 m séparent les premières maisons de la base du tumulus), le long de la route reliant ce hameau à la route départementale RD768.
Description
L'édifice est composé de plusieurs cistes et chambres funéraires mal répertoriées[1],[3] recouvertes d'un tertre, lui-même couvert par la végétation[2]. L'ensemble mesure environ 55 m de longueur, 23 m de largeur et 13 m de hauteur[3]. Un menhir, haut de 2,8 m[4], gravé de haches à sa base[3], coiffe l'ensemble.
Après une première fouille non documentée[6], il est de nouveau fouillé en 1922 par Zacharie Le Rouzic et Saint-Just Péquart en 1922[6]. Cette nouvelle campagne a permis la mise au jour d'une chambre funéraire, dont l'ouverture pointe au nord[6]. Au centre de cette chambre, les archéologues ont découvert plusieurs coffres contenant des ossements humains[6]. Trois squelettes, accompagnés d'objets en cuivre et de haches polies et en silex, forment l'ensemble des restes archéologiques retrouvés sur site[3].
La fouille a également permis de déterminer que le monument a été perturbé au cours de l'époque gallo-romaine[6].
Zacharie Le Rouzic, Saint-Just Péquart et Marthe Péquart, Carnac, fouilles faites dans la région : Campagne 1922 : tumulus de Crucuny, tertre du Manio, tertre du Castellic, Nancy-Paris-Strasbourg, Berger-Levrault, , 152 p., p. 5-46