La tuerie de Saint-Andéol, également connue sous le nom de l'affaire Éric Bruyas, est une affaire criminelle française qui s'est déroulée dans le département du Rhône à Saint-Andéol, le .
Les faits
Quatre membres de la famille Bébien, le père Vincent, 47 ans, la mère Odette, 46 ans et deux des trois enfants, Vincent-Salvator, 21 ans et Aline, 16 ans sont assassinés avec une carabine 22 long rifle dans leur maison de Saint-Andéol-le-Château le [1]. Puis, leur assassin a mis le feu à la maison d'un étage à l'aide de bougies et de jerricans d'essence pour faire croire à un drame familial, l'explosion soufflant la maison[2].
Arrestation et mise en examen
Éric Bruyas, le gendre de la famille Bébien, né le à Givors, a nié au cours de sa garde à vue être l'auteur de la tuerie, prétendant que les assassins étaient des hommes cagoulés qui en avaient après sa belle-famille, mais a reconnu avoir mis le feu à la maison pour « préserver son épouse d'un choc psychologique »[3].
Le [1], Éric Bruyas est mis en examen pour quadruple assassinat et destruction volontaire de preuves et est écroué. Samantha Bébien Bruyas, née en 1970, fille aînée de la famille Bébien, et femme d'Éric Bruyas à l'époque, est un temps suspectée de complicité, mais est rapidement innocentée.
Jugement et condamnation
En , les jurés de la cour d'assises du Rhône, estimant qu'Éric Bruyas a tué la belle-famille pour toucher l'héritage, le condamnent à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans. En 2011, il demande la révision de son procès, mais sa demande est rejetée, faute d'éléments nouveaux. Libérable à partir de 2017, Éric Bruyas après de multiples demandes de libération conditionnelle toutes refusées s’est finalement vu accorder une suspension de peine le lundi 25 octobre 2021 pour des raisons liées à son état de santé[4].
Éric Bruyas meurt à 54 ans d'un cancer du poumon, le à Saint-Chamond (Loire)
[5].