Elle travaille à l'hôpital Dessie en Éthiopie avec l'ambition de moderniser les hôpitaux éthiopiens[5]. Elle a été présidente d'honneur de l'Association au profit des femmes éthiopiennes (1935-1942). Durant son mandat elle prend position contre l'utilisation du gaz moutarde contra la population éthiopienne par l'armée fasciste de Mussolini lors de l'occupation italienne d'Éthiopie[6].
La princesse Tsehai décède à Nekemte le des suites de complications lors de son accouchement, ainsi que son bébé[1]. Elle est enterrée dans la nécropole royale Ba'eta Le Mariam construite par l'empereur Ménélik II dans son palais à Addis-Abeba[7].
Reconnaissance
Encouragé par Sylvia Pankhurstfemme politique et militante féministe, l'empereur Haïlé Sélassié Ier fonde en sa mémoire le Princess Tsehai Memorial Hospital[5], qui a également servi d'école d'infirmières. Après la révolution de 1974, l'hôpital a été rebaptisé Hôpital général des forces armées.
Dans les années 1950, la journaliste RomanWerq Kassahun lui consacra un livre intutlé Mahitoté Tibeb[8].
↑(en) Meseret Chekol Reta, The Quest for Press Freedom: One Hundred Years of History of the Media in Ethiopia, University Press of America, (ISBN978-0-7618-6002-0, lire en ligne)