Avec Ü (tibétain : དབུས་་, Wylie : dbus, THL : ü), la région forme le Tibet central Ü-Tsang, l'une des trois régions tibétaines (cholka-sum), les deux autres étant celles du Kham et de l'Amdo. Selon les auteurs et le contexte, le Ngari est parfois associé à l'ensemble Ü-Tsang (et est donc inclus dans le cholka-sum sans constituer une région additionnelle), parfois traité séparément.
Histoire
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Langdarma, est le dernier empereur de l'empire du Tibet commencé en 629 et pratiquant la religion tibétaine bön et opposé au bouddhisme. Il se fait assassiner par un bhikshu (ermite et moine) bouddhiste en 841 ou 842. Ses enfants, Yumten et Ösung, se divisent alors le pouvoir, entraînant la chute de l'Empire.
Kubilai Khan intègre le Tibet à l'Empire mongol au sein de la dynastie Yuan, il fait placé Phagpa de l'église sakyapa au poste de dishi (précepteur impérial). Il contrôle le Tibet par cette église est une organisation en treize myriarchies, contrôlées par cette église. À la chute de la dynastie en 1368, les Tibétains chassent l'église sakyapa alliée des Mongols.
Dynastie Rinpungpa
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La région est gouvernée de 1565 à 1642 par la dynastie Tsangpa, dont les rois tibétains sont partisans de l'église bouddhiqueKarmapa et au bön, religion traditionnelle tibétaine, et opposés à l'église bouddhique gélugpa.
Güshi Khan, khan des mongols Qoshots, envahi la région et tue Karma Tenkyong Wangpo, le dernier roi Tsangpa avec ses ministres, Dronyer Bongong et Gangzukpaen en 1642 à Samdrubtsé (actuel district de Samdrubtsé, dans la ville-préfecture de Shigatsé), siège du Tsang. Il unifie le Tibet et place alors Lobsang Gyatso, le 5edalaï lama, au pouvoir temporel et la capitale à Lhassa, dans l'Ü, l'église gelugpa dont le dalaï lama est le représentant devient l'école dominante. Les membres de l'église Karmapa sont chassés. Il s'ensuit des guerres entre les Dzoungars, des mongols oïrats installés dans l'actuel Xinjiang et les Qoshots pour contrôler la région.
Les Dzoungar après le contrôle de la région commencent à étendre leur pouvoir, pendant la guerre Dzoungar-Qing, jusqu'à la Mongolie. L'empereur mandchou Qianlong s'allie avec les Mongols de Mongolie-Extérieure et Mongolie-Intérieure et envoie les armées à Lhassa, puis extermine les Dzoungars et intègre le territoire de l'ancien Khanat dzoungar dans une nouvelle province qu'il nomme Xinjiang. Il crée en 1721 le Kashag, parlement local chargé de contrôlé le pays et établit deux ambans désignés par les Qing pour le contrôle du pouvoir du Tibet à Lhassa à partir de 1751.
En 1792, l'empereur Qing Qianlong envoie des armées depuis la province du Sichuan pour reprendre le contrôle des territoires. Après la reconquête, un traité de paix est signé à Betravati entre l'Empereur mandchou et Bahadur Shah. Le Tibet devient un protectorat de la Chine,
À la suite de l'édit de 1792 nommé « Discours sur les lamas » il établie le tirage des dalaï-lamas par le système de l'urne d'or.
↑(Grousset 1965, p. 645) « Or, à ce moment, l’Église jaune était menacée d’un grave danger. Un prince tibétain, le de-srid de gTsang, protecteur de l’ancien clergé rouge, s’empara de Lhassa (entre 1630 et 1636) ».
(en) Tsepon W.D. Shakabpa, One Hundred Thousand Moons : an advanced political history of Tibet, Leiden, Brill, coll. « Brill's Tibetan studies library » (no 23), (ISBN978-90-04-17788-8, OCLC643406093)