L'économie du territoire est surtout basé sur la foresterie, l'agriculture et les activités récréo-touristiques.
Toponymie
Le nom de la municipalité fait référence aux trois rivières qui la baigne, la Matawin, le Saint-Maurice et la Mékinac[2].
Histoire
En 1972, la municipalité a été constituée et désignée sous le toponyme "Boucher", afin de s'harmoniser au canton géographique de "Boucher", constitué par proclamation le et qui est intégré à ce territoire municipal. Ce toponyme a été choisi en l'honneur de Pierre Boucher, ancien gouverneur français de Trois-Rivières et propriétaire des seigneuries Boucher et Boucherville à la fin du XVIIe siècle. Toutefois, l'incorporation municipale a été officialisée seulement en 1978[3]
Le , la municipalité a été rebaptisé "Trois-Rives" afin de mieux représenter le territoire, car il est traversé par trois rivières: la Matawin, la Mékinac, et la Saint-Maurice[3]
Le , le territoire de Trois-Rives s'est agrandi de 70 km2 en intégrant la partie sud du territoire non-organisé du Lac-Masketsi.
Chronologie municipale
: Constitution de la municipalité de Boucher à partir de territoire non organisé.
: Boucher change son nom pour municipalité de Trois-Rives.
: Trois-Rives annexe une partie du territoire non organisé de Lac-Masketsi.
Géographie
La municipalité compte deux routes principales: la route 155 (Québec) (longeant la rivière Saint-Maurice sur la rive-Est) et la route St-Joseph qui traverse le village de Saint-Joseph-de-Mékinac pour rejoindre l'embouchure de la rivière Mékinac en longeant la rivière Mékinac. Presque toutes les autres routes secondaires longent des rivières (ou des décharges). Généralement, chacune des routes est désignée selon le toponyme du lac de tête qui les alimente:
chemin du lac-aux-sleighs (longeant la décharge des lac Grobois, Lemère et aux-sleighs);
chemin de la rivière et chemin des Corbeaux (reliant le lac Vincent);
chemin du Lac-Dumont (contournant le lac Dumont, par la rive ouest);
chemin du Lac du Missionnaire, qui est segmenté en deux; le premier segment dessert la partie nord du lac et le second segment dessert la partie sud du lac, en partant d'Hervey-Jonction;
Volume Cent ans d'histoire en r'montant la rivière..., publié en 1988 lors du Centenaire de la paroisse de Saint-Joseph-de-Mékinac, rédigé par Francine Juneau en collaboration avec Jeanne Desrosiers. Deuxième édition, 300 pages, plus de 900 photos. Cet ouvrage décrit l'histoire de la paroisse et des familles de Saint-Joseph. Cette réédition comporte le même contenu que la première édition, en y ajoutant une reliure différente.