Le tricardon est un instrument à trois cordes pincées imaginé et mis au point par l'auteur-compositeur-interprète français Antoine Tomé[1].
Création
À ses débuts, Antoine Tomé s'accompagne exclusivement d'objets divers en guise de percussions, telles des bouteilles en plastique[2]. Désireux de jouer d'un instrument à cordes, il va, au fil des années, successivement s'accompagner de trois instruments transitoires. Il crée d'abord le monocardon, qui est une kora modifiée à une corde frappée puis modifie deux guitares : l'une offerte par un milliardaire anonyme dont il ne garda que deux cordes et qu'il appellera le bicardon[3], ainsi qu'une autre dont il n'en garda que trois, visible sur la pochette de l'album Farniente qui date de 1982[4].
Antoine Tomé imagine le tricardon peu après la sortie de cet album et demande à son père Gerardo Tomé de le fabriquer[5]. Celui-ci en fabriquera sept, qui sont ainsi les seuls exemplaires de cet instrument existant au monde[6]. Le premier album dans lequel Antoine Tomé utilise le tricardon est Tous les murs de la ville, publié en 1984[7].
Accordage
Les cordes utilisées sont des cordes de guitare, qui sont, du bas vers le haut, celles de la, de sol, et de mi grave[3],[6].
Son
L'une des pistes de l'album Voyage... d'Antoine Tomé nommée Trois tricardons, constitue une courte démonstration du son de l'instrument.
Références