équation[8] :
Capacité thermique du liquide en J·kmol-1·K-1 et température en kelvins, de 200 à 361,92 K.
Valeurs calculées :
221,238 J·mol-1·K-1 à 25 °C.
T (K)
T (°C)
Cp
Cp
200
−73,15
185 110
1 829
210
−63,15
188 787
1 866
216
−57,15
190 996
1 887
221
−52,15
192 837
1 906
226
−47,15
194 677
1 924
232
−41,15
196 886
1 946
237
−36,15
198 727
1 964
243
−30,15
200 936
1 986
248
−25,15
202 776
2 004
253
−20,15
204 617
2 022
259
−14,15
206 826
2 044
264
−9,15
208 666
2 062
270
−3,15
210 875
2 084
275
1,85
212 716
2 102
280
6,85
214 556
2 120
T (K)
T (°C)
Cp
Cp
286
12,85
216 765
2 142
291
17,85
218 606
2 160
297
23,85
220 815
2 182
302
28,85
222 655
2 200
307
33,85
224 496
2 219
313
39,85
226 705
2 240
318
44,85
228 545
2 259
324
50,85
230 754
2 280
329
55,85
232 595
2 299
334
60,85
234 435
2 317
340
66,85
236 644
2 339
345
71,85
238 485
2 357
351
77,85
240 694
2 379
356
82,85
242 534
2 397
361,92
88,77
244 710
2 418
équation[10] :
Capacité thermique du gaz en J·mol-1·K-1 et température en kelvins, de 200 à 1 500 K.
Valeurs calculées :
166,408 J·mol-1·K-1 à 25 °C.
H225 : Liquide et vapeurs très inflammables H302 : Nocif en cas d'ingestion H312 : Nocif par contact cutané H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires H332 : Nocif par inhalation
La triéthylamine (TEA) ou N,N-diéthyléthanamine est un composé chimique de formule brute N(CH2CH3)3, couramment noté Et3N ou NEt3. Au laboratoire, on l'appelle souvent "trièth" ([tʁiɛt]) mais cela reste réservé à un usage trivial et oral du nom. On la rencontre fréquemment en synthèse organique et ce parce qu'elle constitue l'amine tertiaire symétrique la plus simple liquide à température ambiante. Elle présente une forte odeur de poisson proche de celle de l'ammoniac. La triéthylamine est basique mais aussi très nucléophile. Lorsque la nucléophilie est un problème, on utilise souvent la diisopropyléthylamine (DIPEA) qui est beaucoup plus encombrée et donc moins nucléophile.
Elle est communément employée en synthèse organique comme une base, par exemple dans la préparation des esters et amides à partir des chlorures d'acide.
Dans ces réactions, la triéthylamine fait plus que se combiner avec l'acide chlorhydrique généré (formant un sel, le chlorhydrate de triéthylammonium) puisqu'elle intervient aussi comme activateur : étant très nucléophile, elle se combine avec le chlorure d'acide pour former un composé encore plus électrophile que le chlorure d'acide de départ et auquel un alcool ou une amine peuvent facilement s'additionner.
↑(en) J. G. Speight, Norbert Adolph Lange, Lange's handbook of chemistry, McGraw-Hill, , 16e éd., 1623 p. (ISBN0-07-143220-5), p. 2.289
↑ ab et c(en) Robert H. Perry et Donald W. Green, Perry's Chemical Engineers' Handbook, USA, McGraw-Hill, , 7e éd., 2400 p. (ISBN0-07-049841-5), p. 2-50
↑(en) Carl L. Yaws, Handbook of Thermodynamic Diagrams : Organic Compounds C5 to C7, vol. 2, Huston, Texas, Gulf Pub. Co., , 400 p. (ISBN0-88415-858-6)