Par ce texte, le Mexique cède un immense territoire de 1,36 million de km2 aux États-Unis pour la somme de 15 millions de dollars américains et se voit contraint de régler plus de 3 millions de dollars en réclamations faites par des citoyens américains contre le Mexique[1].
Par ce traité, les Mexicains reconnaissent également l'incorporation de la république du Texas comme État de l'Union tout en lui cédant les territoires (faisant également partie des anciens États d'Alta California et de Santa Fe de Nuevo México), qui étaient situés à l'est du Rio Grande et du 107eméridien qui passe aux sources du fleuve, que les Texans revendiquaient depuis leur indépendance (et qui ne font donc pas partie de la Cession mexicaine), et qui constituent de nos jours : le Texas occidental, ainsi que des portions du Colorado, du Kansas, du Nouveau-Mexique, de l'Oklahoma et du Wyoming.
Durant cette période, il y avait environ 80 000 citoyens mexicains représentant 20 % de la population, sur les territoires de Californie, du Nouveau-Mexique, d'Arizona et du Texas.
Le traité porte le titre suivant : Treaty of peace, friendship, limits, and settlement with the Republic of Mexico (Traité de paix, amitié, frontières et peuplement avec la République du Mexique).