Il conte les espoirs et les déboires de deux jeunes banlieusardes (Leïla Bekhti et Géraldine Nakache) qui tentent de s'immiscer dans la jeunesse dorée du 16e arrondissement. Ce film, s’il n’a pas retenu l’attention de la critique[2], a rencontré un certain succès public[3] et pour lequel Géraldine Nakache reçoit une nomination aux Césars 2011 : celle du César du meilleur premier film[4].
Synopsis
Ely Wapler (Géraldine Nakache) et Lila Belaifa (Leïla Bekhti) sont amies de longue date et habitent à Puteaux, dans une banlieue populaire à dix minutes de Paris. Lassées de vivre « à dix minutes de tout », elles essayent de s'introduire dans les soirées parisiennes huppées et de pénétrer un monde qui n'est pas le leur.
Elle ne s'est pas montrée vraiment enthousiaste. D’après Allociné, 21 critiques seulement ont pris la peine d’aller voir le film (le site en dénombre au moins une trentaine pour un film « digne d’intérêt »). Allociné indique une note moyenne de 3,8 sur 5[2].
Les plus enthousiastes ont apprécié dans ce film une peinture de la banlieue qui évite le misérabilisme. Télérama par exemple, se dit « emballé » par « son regard finalement assez inédit... sur la banlieue : ni violente ni sinistre. Juste morose. » L'hebdomadaire Elle y voit « un film... qui ose parler de la banlieue sans afficher ni haine ni violence... »
Dans Tout ce qui brille, les critiques ont noté également la justesse du portrait d'une génération. Ainsi pour Metro et Première c’est une « comédie attachante », « sur l’adolescence » pour le premier et « sur l’amitié entre filles » pour le second. La maitrise stylistique des jeunes auteurs du film a également été saluée : « Bien écrit, bien joué, bien rythmé, Tout ce qui brille est une petite machine efficace et drôle.» (Les Inrockuptibles).
Les détracteurs du film y dénoncent surtout l'absence de dimension sociale. Chronic'art y a vu « une love story riche-pauvre... repeignant en rose tout ce qui ressemble de près ou de loin à un embryon d’injustice sociale. »[7]
Le public
Tout ce qui brille a rencontré un certain succès auprès du public. Avec 1,4 million d'entrées en salles[3],[8], il se classe au 34e rang au box-office en France en 2010. Il a rapporté 11 millions de dollars dans le monde à ses producteurs alors qu’il en avait couté un peu plus de 7. Taux de rentabilité : 169 %[3]
Un vidéoclip avec les deux actrices principales (Géraldine Nakache et Leïla Bekhti) a été tourné avec la bande originale du film (reprise de la chanson Chanson sur ma drôle de vie écrite et à l'origine interprétée par Véronique Sanson).
Deux ans après sa sortie, le single Drôle de vie réapparaît dans le top 100 français à la 31e place[12].
Clin d'œil. Quand Lila et Ely parlent d'une soirée, Carole dit à plusieurs reprises « Oh ! Vous allez où ? » et, la dernière fois, elle hausse le ton. Cela fait référence à une scène du film La Haine sur le toit d'un immeuble. Des jeunes parlent d'un policier qui a perdu son arme et Saïd leur demande à plusieurs reprises : « Oh ! Vous parlez de quoi ? » et, la dernière fois, il hausse le ton.
Notes et références
↑Dans un premier temps les deux auteurs avaient créé le film dans une version court-métrage.