Il devient largement connu après son ascension en solo de la face sud du Dhaulagiri en 1999[2] considéré comme une des voies les plus mortelle de l'Himalaya avec 40 % de décès[3].
Durant une ascension en solo sur le Nanga Parbat en 2005, Tomaž Humar est pris dans une avalanche à presque 6 000 mètres d'altitude[4]. Après six jours, il est sauvé par un hélicoptère de l'armée pakistanaise le [5].
Le , Tomaž Humar atteint le sommet est de l'Annapurna I (8 091 m) via une voie à l'Est de la face sud[6],[7].
Le , Tomaž Humar qui fait une ascension en solo de la face sud du Langtang Lirung (dernière ascension connue en 1995[8]), a un accident durant la descente[9]. Il contacte le camp de base via un téléphone satellite le jour de l'accident signalant des blessures à la jambe, à la colonne vertébrale et aux côtes. Il est bloqué à 6300m pendant plusieurs jours son corps est retrouvé le à une altitude de 5600m[10].
Ascensions notables
: Ganesh V (6 989 m), dans le Ganesh Himal, nouvelle variation sur la face sud-est avec Stane Belak-Šrauf
: Annapurna (8 091 m), face nord, voie des français, ascension en solo (seule expédition classique auquel il a participé)
: Bobaye (6 808 m), première ascension de ce sommet, face nord-ouest, voie Golden Heart, ascension en solo
: Lobuche Est (6 119 m), face nord-est, nouvelle voie Talking About Tsampa, avec Janez Jeglič et Carlos Carsolio
9 et : Pumori (7 165 m), face sud-est, tentative d'une nouvelle voie jusqu'à 6 300 m - après un sauvetage, il atteint avec Janez Jeglič, Marjan Kovač le sommet Nord par la voie normale
: Nuptse sommet ouest (7 742 m), face ouest, nouvelle voie, avec Janez Jeglič (qui meurt dans la descente)
: El Capitan (2 307 m) (Yosemite), voie Reticent Wall A4-A5, 3e ascension solo (1er solo par un non-américain)
: Dhaulagiri (8 167 m), nouvelle voie sur la face sud (jusqu'à 8 000 m, sans atteindre le sommet), ascension en solo