Mise en liberté conditionnelle en 1946, elle se marie avec son collègue, le célèbre dirigeant communiste Miguel Núñez González. Tous les deux travaillent dans la clandestinité en Andalousie pendant un temps. En rentrant à Barcelone, devant la possibilité d'être arrêtée, le PSUC facilite à Tomasa son départ vers la France d'abord, puis vers Prague ensuite[2].
En 1969, elle rentre à Barcelone et reprend l'activité politique contre la dictature dans l'équipe centrale de propagande du PSUC.
Elle est une référence de la lutte antifranquiste et, une fois en démocratie, écrit sur la mémoire des femmes qui ont souffert en prison pendant la dictature[3]. Grâce à la multitude de témoignages, elle écrit trois livres, à dessein de maintenir la mémoire de ces femmes et ces années. Elle est membre de l'Association Catalane des ex-Prisonniers Politiques.
En 2007, peu avant sa mort, le gouvernement espagnol lui remet la médaille du Mérite. Lors de la remise des deux prix elle revendique la mémoire publique de toutes les femmes victimes de la répression[1].
Œuvres
Testimonios de mujeres en las cárceles franquistas (2005) [Compilation des deux tomes de Cárcel de mujeres]
Mujeres en la resistencia (1986)
Cárcel de mujeres (1939-1945) (1985) Tome 1
Cárcel de mujeres (1985) Tome 2
Ángeles Egido León (2011). Ciudadanas, militantes, feministas. Mujer y compromiso político en el siglo XX. Eneida. El precio de la militancia femenina: Acción política y represión, pp. 47-74.
Notes et références
↑ ab et cMarc Carrillo, « Tomasa Cuevas, luchadora antifranquista », El País, 26 de abril de 2007 (lire en ligne, consulté le )
↑(ca) Batista, « Testimonis de torturats », Sàpiens, Barcelona, vol. núm. 95, septiembre de 2010, p. 51 (ISSN1695-2014)