En France, le manga reçoit un accueil critique favorable de la part de la presse.
Pour le site internet spécialisé BoDoï, Tokyo Kaido« annonce Chiisakobé, tout en prolongeant l'une des thématiques principales de Dragon Head : les altérations cérébrales et leur conséquence sur la capacité à accepter le monde. Comme une sorte de Vol au-dessus d’un nid de coucou à la japonaise, parée d’un graphisme à l'élégante limpidité et suscitant, à tour de rôle, sourires et mélancolie »[4].
Selon Stéphane Jarno de Télérama, « le grand talent de Minetarō Mochizuki est d'emmener l'histoire en terra incognita, de lui faire prendre des chemins de traverse et gravir des cimes inattendues. Pas d'effets de manche ni de marche forcée, en bon guide, Mochizuki s'efface pour laisser aux lecteurs la toute-puissance de l'émotion »[5].
Pour Marius Chapuis de Libération, « Mochizuki entamait là un travail de réinvention, d'épure narrative et graphique, qui l'a conduit à tourner le dos aux épopées sombres pour adopter des drames à dimension humaine, plus fidèles à ce discret auteur »[6].