Le venin contient des neurotoxines excitatrices et des cardiotoxines, les symptômes rapportés chez l'homme comprennent douleur locale intense, œdème, transpiration abondante, nausées, vomissements, engourdissement généralisé, contractions musculaires, convulsions, comas, somnolence, hallucinations, tachypnée, tachycardie, prostration[3],[4].
Ce scorpion a causé la mort de deux enfants en Guyane en 1997[5] et en 2010[6].
Au Guyana, sur une période d'un an entre 2019 et 2020, 4 décès ont été recensés. Un homme de 30 ans, un garçon de 16 ans mort 16 heures après avoir été piqué [7]. Deux enfants ont d'abord présenté des douleurs locales qui ont rapidement évolué vers des vomissements et une leucocytose persistante, leurs décès sont intervenus après avoir développé insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire et arythmie cardiaque[8].
Cette espèce a été décrite sous le protonymeScorpio obscurus par Gervais en 1843. Elle est placée en synonymie avec Isometrus maculatus par Thorell en 1893[10]. À partir de 1983[11] son statut est incertain. Elle est reconnue comme espèce valide en 2008[2].
Publication originale
Gervais, 1843 : « Les principaux résultats d'un travail sur la famille des Scorpions. » Société Philomatique de Paris. Extraits des Procès-Verbaux des Séances, vol. 5, no 7, p. 129–131 (texte intégral).
↑Fet, Sissom, Lowe & Braunwalder, 2000 : Catalog of the Scorpions of the World (1758-1998). New York Entomological Society, p. 1-690.
↑ ab et cLourenco & Leguin,2008 : « The true indentity of Scorpio (Atreus) obscurus Gervais, 1843 (Scorpiones, Buthidae). » Euscorpius, no 75, p. 1-9 (texte intégral).
↑(en) Kenneth V. Iserson et Sri Devi Jagit Ramcharran, « Black Scorpion (Tityus obscurus) Fatalities in Guyana and a Literature Review », The Journal of Emergency Medicine, vol. 57, no 4, , p. 554–559 (ISSN0736-4679, DOI10.1016/j.jemermed.2019.07.018, lire en ligne)
↑Thorell, 1893 : « Scorpiones exotici R. Musei Historiae Naturalis Fiorentini. » Bollettino della Societa Entomologica Italiana, vol. 25, p. 356-387.
↑Lourenço, 1983 : « La faune des scorpions de Guyane Française. » Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle Section A Zoologie Biologie et Écologie Animales, sér. 4, vol. 5, no 3, p. 771-808 (texte intégral).