Louis-Gustave Binger y entre le vendredi . Il écrit à son sujet : « Tiong ou Tiong-i a l'aspect d'une ville : ses grandes murailles en terre glaise d'un gris cendre avec de grossières tours de flanquement espacées de 25 à 30 mètres et ses toits plats qui, par-ci par-là, dominent l'enceinte, rappellent les gravures de Viollet-le-Duc dans son Histoire de la Fortification. C'est bien là l'enfance de la fortification et du flanquement.
Ce village, qui était le Famadougou (la capitale) du Niendougou, a dû contenir dans le temps 3 000 habitants. Actuellement l'enceinte est loin d'être bien garnie d'habitations ; il y a à l'intérieur du village de grands terrains vagues qui séparent les groupes d'habitations les uns des autres ; le tata extérieur est assez bien entretenu. J'évalue sa population actuelle à 500 habitants »[1].
Notes et références
↑L-G. Binger, Du Niger au golfe de Guinée, Hachette, 1892, p. 170