Tiga (ou Toka ou Tokanod en langue drehu) est une île de Nouvelle-Calédonie situé à environ 30 km de Maré. L'île dépend de la commune de Lifou.
Géographie
Les limites communales de Tiga et celles de ses communes adjacentes.
L'île mesure six kilomètres sur deux et son sommet s'élève à 92 m. Elle abrite une seule tribu située au nord-ouest qui appartient au district de Lossi et compte environ 150 habitants. Il s'agit d'un atoll surélevé[1].
En 2016, les trois quarts des natifs de Tiga vivent dans le Grand-Nouméa.
Histoire
En , l'île est abordée pour la première fois par un Européen, le capitaine Jules Dumont d'Urville lors de son voyage austral à bord de L'Astrolabe[2] qui lui donne le nom d'île Boucher[2],[3]. À cette époque, l'île est peuplée par environ cent personnes[4].
Sa forme bombée a donné lieu à une légende, qui se transmet par la tradition orale. Elle raconte qu'un rat, poursuivi par les habitants de l'île de Lifou, se sauva sur un rocher appelé « taetawanod ». Il pleura, pleura, jusqu'à ce qu'une tortue accepte de le transporter sur son dos vers Maré. Mais la tortue facétieuse décida d'interrompre sa route au beau milieu du voyage, et c'est ainsi qu'apparut Tiga[réf. nécessaire].
La commune fait partie de l'aire coutumière Drehu.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- ↑ (en) Owen Arthur Jones, Biology and Geology of Coral Reefs : Geology 1, vol. I, Elsevier, , 410 p. (ISBN 978-0-323-13868-0, présentation en ligne, lire en ligne), p. 160
- ↑ a et b Voyage de la corvette l'Astrolabe pendant les années 1826 - 1827 - 1828 - 1829 par Jules Dumont d'Urville et coll., tome 4, vol. 1, no 4, édition Tastu, 1832, p. 465.
- ↑ La Nouvelle-Calédonie et les Nouvelles-Hébrides par Henri Le Chartier, éditeur Jouvet et cie, 1885, p. 104.
- ↑ Annales hydrographiques, par M.A. Le Gras, vol. 29, éd. Service hydrographique, Paris, 1866, p. 210.
Annexes
Articles connexes
Liens externes