Avoué à Montélimar, fils du député Pierre Théodore Morin, il est conseiller général du canton de Dieulefit en 1846 et maire de Dieulefit en 1847. Il est élu député de la Drôme en , seul député de droite de la Drôme[1], puis battu en et réélu, lors d'une élection partielle, contre Jules Favre en [2]. Il siège à droite sous la Deuxième République puis dans la majorité soutenant le Second Empire[3].
À partir de 1883, il est chargé d'affaires de la République de Saint-Marin qui le crée baron de Malsabrier.
Protestant appartenant au courant dit « orthodoxe » de l'Église réformée, il est l'un des représentants les plus notables du département, notamment comme membre du conseil central des Églises réformées, créé par un décret-loi de Louis-Napoléon le [4].
André Encrevé, Protestants français au milieu du XIXe siècle : Les réformés de 1848 à 1870, Genève, Labor et Fides, coll. « Histoire et société », , 1121 p. (ISBN2-8309-0028-6, lire en ligne), p. 232-237 et 942.