Thomas Hutton-Mills, né le et mort le , est un avocat et un leader nationaliste de la Côte de l'Or. Il est souvent appelé Thomas Hutton-Mills Senior pour le distinguer de son fils, l'avocat et diplomate Thomas Hutton-Mills Junior (1894–1959).
Après avoir commencé à travailler comme commercial, il devient fonctionnaire du gouvernement au bureau du Queen's Advocate[2], jusqu'à ce qu'il soit renvoyé pour sa participation aux manifestations de septembre 1886[3]. En 1886, il épouse Florence Nanka-Bruce, sœur de Frederick Nanka-Bruce ; après sa mort prématurée, il épouse son autre sœur, Emma Nanka-Bruce[2].
En 1891, après avoir travaillé comme fonctionnaire dans les bureaux de son oncle Edmund Bannerman, avocat et propriétaire d'un journal, Thomas Hutton-Mills se rend en Angleterre pour étudier le droit au Middle Temple. Il revient en 1894 afin d'exercer au Barreau d'Accra[1]. En 1897, il joue un rôle important dans le débat sur le conseil municipal et les ordonnances sur le travail obligatoire. En 1898, il est le premier avocat africain à être élu au Conseil législatif, siégeant au conseil de 1898 à 1904, puis de 1909 à 1919[4]. Il est membre du conseil municipal d'Accra de 1905 à 1911. Principal conseiller de Kojo Ababio, il a défendu les droits des personnes dans le quartier Alata d'Accra[3]. Il est le premier président du Congrès national de l'Afrique occidentale britannique en 1920, suivi par Henry van Hien[2].
↑ a et b"Thomas Hutton-Mills (Born 1865-Died 1931) As a statesman", in Magnus J. Sampson, Gold Coast Men of Affairs (Past and Present), with an Introduction by J. B. Danquah, London: Dawsons of Pall Mall, 1937; 1969 reprint, pp. 150-54.
↑ abc et dMichael R. Doortmont, The Pen-Pictures of Modern Africans and African Celebrities by Charles Francis Hutchison: A Collective Biography of Elite Society in the Gold Coast Colony, Brill, 2005, p. 261. He is not, however, listed in Alumni Cantabrigienses.
↑ a et bJohn Parker, Making the Town: Ga state and society in early Colonial Accra, p. 191.
↑Daniel Miles McFarland, Historical Dictionary of Ghana, Scarecrow Press, 1995, p. 98.