Né à Baden-Baden en 1465, Thomas Anshelm est inscrit à l’université de Bâle en 1485. Il s’installe ensuite à Strasbourg en 1488. Il y publie les Ewangelj mit der glos vnnd Epistl’ teutsch qui est un Plenarium, une traduction en vernaculaire des Épîtres et des Évangiles, un type d'ouvrage très populaire dans le monde germanique. Thomas Anshelm y utilise pour la première fois la technique dite du bois agrégé, c'est-à-dire des images créés grâce à un assemblage de morceaux d’images génériques (maison, arbre, homme, foule…).
De 1495 à 1511, Anshelm est à Pforzheim où l'ont connaît de lui pas moins de quatre-vingt impressions dont le De laudibus sanctae crucis de Rhaban Maur, un célèbre traité théologique composé en poème faisant l’éloge de la Sainte Croix[1].
Le fonds patrimonial des médiathèques de Strasbourg conserve une vingtaine de livres imprimés par Thomas Anshelm dont un De laudibus sanctae crucis de Raban Maur imprimé en 1503 à Pforzheim[4].
↑ a et bOlivier Deloignon, « Expériences littéraires et émotions esthétiques dans le monde tardo-médiéval germanique », Perspectives médiévales. Revue d’épistémologie des langues et littératures du Moyen Âge, no 38, (ISSN0338-2338, DOI10.4000/peme.12866, lire en ligne, consulté le )
↑Johannes Reuchlin, Principium libri. Imprimé par Thomas Anshelm, Haguenau, 1506. Fonds patrimonial Médiathèque Malraux, Strasbourg.
Jérôme Rousse-Lacordaire, « Verbum mirificum. À propos du nom pentagramme et de la marque de Thomas Anshelm », Revue des sciences philosophiques et théologiques, t. 88, no 1, , p. 3-38 (DOI10.3917/rspt.881.0003, lire en ligne)
Olivier Deloignon, « Expériences littéraires et émotions esthétiques dans le monde tardo-médiéval germanique. L’édition du De laudibus sanctæ crucis de Raban Maur chez Thomas Anshelm, Pforzheim, 1503. », Perspectives médiévales « Texte et image au Moyen Âge. Nouvelles perspectives critiques », n° 38, 2017 (lire en ligne)
Anja Wolkenhauer, Das Druckerzeichen Thomas Anshelms, des ‚deutschen Aldus‘, in seinem kulturhistorischen Kontext, in: Matthias Dall’Asta/ Cornelie Holzach (Ed.), Die Mysterien der Zeichen. Johannes Reuchlin, Schmuck, Schrift und Sprache. Begleitband zur Ausstellung im Schmuckmuseum Pforzheim, 2022, 62-75.