La commune est située à l'ouest de la Croix-Scaille, point culminant du massif ardennais en France, à cheval sur la frontière entre la France et la Belgique, dont l'altitude est de 504 mètres. La Croix-Gillet avec ses 492 mètres de hauteur est le point culminant de la commune, situé à l'ouest du petit village, les Vieux Moulins de Thilay, et l'un des sommets les plus élevés du massif ardennais en France.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2].
Voies de communication et transports
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Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Semoy, le ruisseau de Nedimont, le ruisseau de St-Jean, le ruisseau de L Ours, le ruisseau de Nabruay et le ruisseau la Lyre[3],[Carte 1].
La Semoy, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Tailly et se jette dans la Meuse à Monthermé, après avoir traversé cinq communes[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 006 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Thilay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (91,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous la forme Tielait en 1230[17].
De l'oïltillet, teilloy, tilloi « lieu planté de tilleuls »[17].
Histoire
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Situé dans la forêt de la principauté de Château-Regnault, le village est rattaché au domaine royal en 1629. Les chanoines de Braux y possèdent de nombreuses propriétés. Le cours de la Semoy sert au flottage du bois.
Des forges y existent dès cette époque. Au milieu du XIXe siècle apparurent de véritables usines, telles que les boulonneries Laurent à Linchamps en 1850 et la boulonnerie Mangon et Rousseau à Thilay. Aujourd'hui encore la métallurgie est le principal secteur d'activité de ce village.
Au début du XVIe siècle, Jean de Louvain construit sur une colline escarpée une forteresse, le château de Linchamps, d'où il rançonne population des alentours et voyageurs. Le château est détruit par les troupes royales en 1550 et reconstruit par le duc de Guise un peu plus tard.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 1 007 habitants[Note 3], en évolution de −5,62 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Écartelé : au 1er d’azur aux trois fleurs de lys d’or, au bâton péri en bande de gueules en abîme, au 2e d’argent à la tour de sable ouverte, ajourée et maçonnée du champ, au 3e d’argent à l’enclume de sable, au 4e d’azur à la crosse d’or senestrée d’une clef à deux pannetons contournée du même[28].
Voir aussi
Bibliographie
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↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑F. A., « « C’est une fonction corrosive » : « Je ne regrette rien, même si la fonction de maire est devenue un métier, qui ne laisse plus beaucoup de place à la vie personnelle ». À 62 ans, Lionel Ladouce a donc décidé de raccrocher. Il aura été maire pendant trois mandats successifs… qui faisaient eux-mêmes suite à deux mandats pendant lesquels il a été adjoint. », La Semaine des Ardennes, no 234, , p. 3.