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Le , l'Assemblée législative de Terre-Neuve adopta une loi autorisant la formation du Royal Newfoundland Regiment qui fut en service de 1914 à 1919. Le premier contingent s'embarqua pour la Grande-Bretagne le . Grâce à l'ajout d'un deuxième contingent de Terre-Neuve, il atteignit la taille d'un bataillon, et fut nommé le 1st Newfoundland Regiment en . Il a été renommé The Royal Newfoundland Regiment, le .
Bataille des Dardanelles
Dans la nuit du , le bataillon a atterri à Suvla Bay, sur la péninsule de Gallipoli en Turquie, intégré à la 88e Brigade d'infanterie de la 29e Division. C'était la seule unité nord-américaine présente durant la bataille des Dardanelles. Le bataillon y a combattu jusqu'au , et après une brève période passée en Égypte, arriva en France le .
Bataille de la Somme
Le , le régiment fut quasiment anéanti à Beaumont-Hamel, le premier jour de la bataille de la Somme. Une demi-heure environ après le début de l'attaque, les hommes battent en retraite. Sur les 780 hommes qui participent à l'offensive, seulement 110 reviennent indemnes[1]. 310 hommes sont morts et 374 sont blessés, ce qui correspond à 86% des hommes qui ont participé à l'offensive[1].
Le , le régiment prit part à la bataille du Transloy et s'empara de Gueudecourt.
Après la bataille de la Somme, le , le régiment de Terre-Neuve s'empara de la colline à l'est de Monchy-le-Preux. Il fut décimé, dans le village, par les tirs allemands. L’état-major des Terre-Neuviens (une dizaine d’hommes), résista héroïquement, grâce à des tireurs d’élite, à tous les assauts allemands pour s’emparer du village. Le régiment a été presque anéanti : 166 morts, 141 blessés, 153 prisonniers.
Bataille des Flandres
À la fin , le régiment de Terre-Neuve est en ligne à Langemark. Le , le régiment fut affecté à la 28e brigade d'infanterie de la 9e Scottish Division, en compagnie de qui il a continué à se battre en France et dans les Flandres, jusqu'à la fin de la guerre.
De retour en France, à la mi-octobre, il combattit vaillamment près de Masnières. Le roi d’Angleterre décerna le titre de « Royal » au Newfoundland Regiment qui participa en à la grande offensive finale dans la région d'Ypres.
Le régiment n'a pas eu d'activité militaire combattante au cours de la Seconde Guerre mondiale. Des volontaires furent recrutés à Terre-Neuve en 1939, pour la milice et la garde. En , la force active a été renommée le Newfoundland Regiment, et la garde est devenue la milice de Terre-Neuve. Une batterie de défense côtière sur l'île Bell gardait les points stratégiques et le régiment fut également centre de formation de volontaires pour les deux régiments d'artillerie de Terre-Neuve.
Afghanistan
Le régiment de Terre-Neuve a envoyé de 20 % de ses effectifs dans divers affectations en Afghanistan entre 2002 et 2014.
Honneurs
Les honneurs attribués au Régiment royal de Terre-Neuve sont :