La troupe est née d'un groupe d'artistes hippies, hommes et femmes, qui vivaient à Kaliflower, l'une des nombreuses communes de Haight-Ashbury, un quartier de San Francisco, en Californie. Hibiscus est venu vivre avec eux parce qu'ils préféraient s'habiller de façon scandaleuse et a proposé l'idée de mettre leur mode de vie sur scène. Plus tard, ils s'installent dans la vitrine du 992 Valencia Street, désormais Artists' Television Access[2].
Leur style théâtral est influencé par le Living Theatre, la Play House of the Ridiculous de John Vaccaro, les films de Jack Smith et l'éthique LSD des Merry Pranksters de Ken Kesey. Au début, ils parodiaient les comédies musicales américaines et chantaient des airs de spectacle, puis ils se sont mis à jouer des pièces originales, à mettre en scène des comédies musicales et à jouer des comédies musicales. Ils acquièrent une notoriété souterraine qui leur permet de se faire connaître du grand public.
Au début de l'année 1971, quelques membres du groupe original se sont séparés des Cockettes et ont formé leur propre troupe de théâtre, les Angels of Light. Noh Mercy (anciennement On The Rag) et Tuxedomoon sont issus des Angels of Light[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12].
Les Cockettes ont fait l'objet d'un documentaire éponyme en 2002, réalisé par David Weissman et Bill Weber[13].
↑ a et b(en) Jonah Raskin et Jeanne Hansen, « Alternative Voices: 1980s Punk San Francisco », sur San Francisco Public Library (consulté le ) : « Esmerelda: At a festival in S.F. I met the Angels of Light: genius hippie drag queens, pretty girls and babies all covered in glitter. I found my tribe and sang in their free shows. Angel Gregory went to London and discovered punk and brought it home to us in '77. Overnight we cut our hair and became punks. Angel Steven Brown started Tuxedomoon while me and drummer Tony Hotel launched our band On The Rag (Noh Mercy). The Mabuhay and Deaf Club were our stages. We lived in the old Cockettes storefront at 992 Valencia Street. No one worked. We just played. ».
↑(en) Peter Belsito et Bob Davis, Hardcore California: A History of Punk and New Wave, Last Gasp (ISBN978-0-86719-314-5, lire en ligne), The other half of Noh Mercy was lyricist/vocalist Esmerelda, whose roots were primarily in the theater.