Théodora (ou Flavia Maximiana Theodora) est souvent considérée comme la belle-fille de l'empereur romain Maximien. Elle serait la fille de Flavius Afranius Hannibalianus[1],[2] et de son épouse, Eutropia, selon Otto Seeck et Ernest Stein. Eutropia divorce avant 283 et épouse Maximien. Flavius Afranius Hannibalianus fut consul en 292 et préfet du prétoire sous Dioclétien.
Timothy Barnes conteste ce point de vue, en contradiction avec d'autres sources, moins contestables, qui la considèrent comme la fille naturelle de Maximien[3]. Il conclut que Théodora est née au plus tard vers l'année 275 d'une première femme inconnue de Maximien, peut-être une des filles d'Hannibalianus[4].
En 293, Théodora épouse Caius Flavius Julius Constantius (le futur empereur Constance Chlore), après qu'il a divorcé de sa première épouse, Hélène, pour renforcer sa position politique.
Flavius Julius Constantius, père du César Constantius Gallus et de l'empereur Julien; (il est assassiné lors des purges de 337 alors que ses deux fils sont épargnés, probablement à cause de leur très jeune âge).
Hannibalianus (qui a dû mourir avant les purges impériales de 337 car il n'est pas listé parmi les victimes).
↑(la) Aurelius Victor, De Caesaribus, 39.25 (lire en ligne), ". Le premier [Constance] épouse la belle-fille d'Herculius"
↑(la) Eutrope, Breviaria, 9.22 (lire en ligne), "Pour se les attacher encore par des liens de parenté, il fit épouser Théodora, belle-fille de Maximien Hercule, à Constance, qui eut d’elle dans la suite six enfants, frères de Constantin"
↑(la) Origo Constantini, 1 (lire en ligne), En effet, une fois Hélène l'épouse précédente abandonnée, il prit pour femme Theodora fille de Maximien, de qui il eut ensuite six enfants frères de Constantin."Relicta enim Helena priore uxore, filiam Maximiani Theodoram duxit uxorem, ex qua postea sex liberos Constantini fratres habuit."
(en) Timothy D. Barnes, The New Empire of Diocletian and Constantine, Cambridge, MA : Harvard University Press, , 324 p. (ISBN978-0-7837-2221-4, OCLC63985511).
Ouvrage en français
Jean-Pierre Callu, Pietas Romana : les monnaies de l'Impératrice Theodora : Mélanges de philosophie, de littérature et d'histoire ancienne offerts à Pierre Boyancé, Rome : École Française de Rome, coll. « Publications de l'École française de Rome » (no 22), (lire en ligne), p. 141-151