Les terrasses estivales sont un dispositif de la ville de Paris créé par le règlement des étalages et terrasses de juillet 2021[1]. Elles font suite aux « terrasses éphémères » autorisées par la Ville à la suite du déconfinement de 2020.
Historique
En juin 2020, lors du premier déconfinement lié à la pandémie de Covid-19, la Ville de Paris permet aux cafetiers et aux restaurateurs[2] l'installation de terrasses sur les places de stationnement et sur les trottoirs, ainsi que sur certaines rues à la piétonisation provisoire[3]. Ces terrasses répondent à une charte[4], qui n'a cependant pas valeur légale. Elles sont régulièrement construites de manière sommaire, par exemple en récupérant des palettes[5]. Le reconfinement d'octobre 2020 entraine la fermeture des terrasses[6].
Évolution
En avril 2021, à l'occasion de l'annonce de la réouverture, la Ville de Paris annonce que le dispositif sera pérennisé[7]. Les conditions de cette pérennisation sont précisées début juin[8], en même temps qu'il s'accompagnera d'une taxe pour les exploitants[9]. On parle désormais de «terrasses estivales», qui pourront être exploitées chaque année du 1er avril au 31 octobre[10]. Une partie des «terrasses éphémères» sont cependant appelées à devenir des terrasses permanentes. Une seconde version de la charte est présentée[11], avant d'être remplacée par le nouveau Règlement des Etalages et Terrasses[12]. Un bilan en est annoncé à l'automne 2022, avec une adaptation éventuelle du texte pour permettre une toiture légère, dans une démarche que la Ville reconnait comme «constructive»[13].
Réception
Certaines inquiétudes sont manifestées quant aux nuisances que pourraient provoquer certaines de ces terrasses[14]. Une concertation entre les différentes parties aboutit à des engagements réciproques[15], tandis que la Ville annonce un effort de pédagogie pour régler le problème[16], et en permet les signalements des quelques nuisances éventuelles sur son application Dans Ma Rue[17]. Plus de 8 000 demandes[18] sont déposées, manifestant le succès du dispositif. Ces terrasses représenteraient localement 30 % du chiffre d'affaires du secteur[13].