Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Leur squelette de carbone est constitué d'unités isopréniques mises bout à bout, c'est ce que l'on appelle la règle de l'isoprène. Ces squelettes peuvent être arrangés de façon linéaire ou bien former des cycles.
Classification
En fonction du nombre n (entier) d'unités pentacarbonées (en C5) ramifiées, on peut distinguer pour :
En revanche, les caroténoïdes comme la lutéine, comportant des atomes d'oxygène, ne sont pas à proprement parler des terpènes, mais des terpénoïdes.
Propriétés
Les terpènes ont deux propriétés fondamentales :
ils ont des propriétés odoriférantes chez les végétaux. Un exemple commun est le géranium ;
du fait de l'alternance de simples et doubles liaisons (conjuguées) qui est caractéristique de la molécule, ils interagissent avec la lumière.
Historique
Les terpènes ont été nommés en 1863 par le chimiste allemand Kekulé en référence à la térébenthine qui, en plus des acides résiniques, contient aussi des hydrocarbures (térébenthine se dit en allemand « Terpentin »)[1]. Seulement, ceux-ci ont été qualifiés à l'origine de « terpène », terme qui est devenu une notion spécifiée plus tard plus précisément. Les chercheurs les plus importants dans ce secteur des terpènes étaient Otto Wallach qui a collaboré avec Kekulé, et Lavoslav Ružička. Feodor Lynen et Konrad Bloch ont décrit en 1964 la biosynthèse des terpènes puis Feodor Lynen publia en 1965 un livre intitulé « L'acide acétique activé » Terpènes et acides de matière grasse.
Notes et références
↑Pierre Avenas, Minh-Thu Dinh-Audouin, La prodigieuse histoire du nom des éléments, EDP sciences, , p. 193