Temps de transit du pouls

La polysomnographie s'accompagne de la mesure du Temps de Transit du Pouls (TTP). En effet, une façon indirecte d’estimer les épisodes obstructifs pendant le sommeil est de mesurer le temps de transit du pouls (TTP), c’est-à-dire, par convention, le temps mesuré entre l’onde R et l’onde de pouls au niveau du doigt. Le TTP est influencé par la contraction isométrique du ventricule gauche, elle-même influencée par la pression intra-thoracique[1]. Les variations de TTP ont donc été proposées, puis validées, comme méthode indirecte d’évaluation des efforts respiratoires pendant le sommeil[2],[3]. La mesure du TTP nécessite l’enregistrement de l’électrocardiogramme et de l’onde de pouls grâce à un capteur photopléthysmographique placé au niveau d’un doigt et est donc totalement non invasive. Il s’agit là d’un avantage particulièrement intéressant en pédiatrie[4].

Références

  1. (en) Brock J, Pitson D, Stradling J : Use of pulse transit time as a measure of changes in inspiratory effort. J Ambul Monit 1993 ; 6 : 295-302
  2. (en) Pitson DJ, Stradling JR: Value of beat-to-beat blood pressure changes, detected by pulse transit time, in the management of the obstructive sleep apnoea/hypopnoea syndrome. Eur Respir J 1998 ; 12 : 685-92
  3. (en) Argod J, Pépin J-L, Smith RP, Lévy P : Comparison of esophageal pressure with pulse transit time as a measure of respiratory effort for scoring obstructive nonapneic respiratory events. Am J Respir Crit Care Med 2000 ; 162 : 87-93
  4. (en) Katz ES, Lutz J, Black C, Marcus CL : Pulse transit time as a measure of arousal and respiratory effort in children with sleep-disordered breathing. Pediatr Res 2003 ; 53 : 580-8

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