César, en -56, afin de s'assurer le contrôle sur les Carnutes en établissant un protectorat romain dans la région, et « en considération de sa valeur, de son zèle et des services qu'il lui avait rendus à la guerre »[5], rendit à Tasgetios le titre royal.
Mais, pendant la troisième année de règne, à l'automne de l'an 54 av. J.-C., Tasgetios, fut assassiné par ses opposants politiques.
César, craignant un soulèvement général, ordonna alors, en plein hiver, le retour de Lucius Munatius Plancus de la Gaule belgique avec sa légion. Plancus avait pour mission d'occuper le territoire des Carnutes ainsi que de capturer les auteurs du crime et de les ramener à César[5].
Des monnaies en bronze ayant circulé dans la zone dite "Carnute" ont pour légende TA-SG-II-TI-OS.
sur l’avers : tête d’homme imberbe portant un diadème et dont la chevelure est à tresses pendant sur le col ; derrière de la tête se trouve une feuille identifiée comme du lierre, du laurier ou de la vigne. Le long du bord se trouve l’inscription, en alphabet grec, "ΕΛΚΕΣΟΟΥΙΞ" (Elkesoovix ou Elkesovix), dont le sens n’est pas compris[6]. Selon Joachim Lelewel, l’inscription et le portrait désignent Tasgetios ; en revanche, d’après Louis de La Saussaye il s'agirait plutôt de l’un de ses ancêtres ; d'autres encore préfèrent y voir une divinité gauloise-romaine, peut-être Apollon[7].
sur le revers se trouve le nom TASGIITIOS, accompagné de Pégase galopant vers la droite.
Rien ne permet d'affirmer que la frappe de ces pièces aurait eu lieu pendant sa période d'influence sur les Carnutes. De nombreuses monnaies romaines ont été frappées en sa mémoire, avec au revers un aigle portant le défunt vers les cieux.[réf. nécessaire]
Notes
(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Tasgezio » (voir la liste des auteurs).
Références
↑Michel Jean-François Ozeray, Histoire générale, civile et religieuse de la Cité des Carnutes, et du pays Chartrain, vulgairement appelé la Beauce : depuis la première migration des Gaulois jusqu'à l'année 1697, époque de la dernière scission de notre territoire par l'établissement du diocèse de Blois, Garnier, (lire en ligne), p. 30
↑*tasgos - *tascos - *taxos, avec une valeur péjorative. Voir: arbre-celtique.com
↑Emmanuel Arbabe, « Du peuple à la cité : vie politique et institutions en Gaule chevelue depuis l'indépendance jusqu'à la fin des Julio-Claudiens », These de doctorat en Histoire, Paris 1, (lire en ligne, consulté le )